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Eté 2024 : 3 livres à mettre dans sa poche #2

4 juillet 2024, par Untitled Magazine

Pour la huitième année consécutive, tout l’été, et chaque semaine, Untitled Magazine vous propose trois livres à lire. Que vous soyez dans votre maison de campagne, au bord de la plage, entre amis ou encore au travail, vous devriez trouver votre bonheur.

La fille parfaite, Nathalie Azoulai

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Rachel Deville et Adèle Prinker sont deux lycéennes brillantes, amies depuis le collège. L’une a fait des études de lettres et la seconde de mathématiques. Une orientation déterminée dès leurs débuts par leurs familles : chez les Deville, grands bourgeois, c'est la littérature qui prime et chez les Prinker, une famille plus modeste, on ne jure que par la science. Elles sont exigeantes, attirées par l’excellence, elles se tirent vers le haut mais toutes deux se persuadent de ne jamais être en compétition.

30 ans plus tard, Adèle est retrouvée “pendue comme un homme”. A 46 ans, la brillante mathématicienne est au sommet de sa carrière. Depuis toujours, elle a choisi la voie la plus difficile, celle des hommes, tout en réussissant à se faire une place en tant que femme. Rachel, son amie depuis le collège, est sonnée… Qui était réellement cette “fille parfaite” ? Pourquoi se donner la mort alors qu’elle était à l’apogée de sa carrière ? La perfection fait-elle partie de ce monde ?

Au fil des pages, Nathalie Azoulai retrace avec finesse l’amitié de deux femmes, l’une écrivaine et l’autre mathématicienne. Avec pragmatisme, elle revient sur trente ans d'une relation qui oscillait entre séparation, rivalité, amour et fusion et signe un magnifique roman d’apprentissage qui confronte la science et la littérature.

Critique rédigée par Marie Heckenbenner

"La fille parfaite", Nathalie Azoulai, Editions Folio, 320 pages, 8,90€

Célestine, Sophie Wouters

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Célestine naît orpheline quelque part dans un village français rural, elle est recueillie par Berthe et Aristide, de lointains parents qui ne sont pas forcément ravis de devoir s'occuper d'elle. Elle grandit entourée par ces deux paysans rustres qui n'ont pas grand chose à faire d'elle. Mais que se passe-t-il pour qu'elle se retrouve devant la Cour des Assises à l'âge de 17 ans ? 

Célestine est un court roman, qui suit l'enfance et l'adolescence d'une douce jeune fille atypique. Si le roman s'ouvre en indiquant qu'elle n'a pas crié à sa naissance, elle ne crie pas plus durant sa vie. Elle essuie peu à peu les affres des camarades avec qui elle ne joue pas dans la cour de récréation, elle subit les remontrances de cette famille adoptive et les manières du Prêtre du village. C'est aussi la découverte de l'amour et du rapport de classe avec les voisins parisiens et leur fils Adrien. 

Un court roman coup de poing qu'on ne peut pas lâcher, avec une héroïne qu'on se plait à prendre d'affection malgré sa froideur apparente.

Critique rédigée par Mathilde Jarrossay

"Célestine", Sophie Wouters, Editions Pocket, 128 pages, 6,40€

Dans la forêt, Jean Hegland

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Difficile d’imaginer que ce livre a été écrit il y a près de 30 ans tant il semble actuel… Dans un monde post-apocalyptique, Jean Hegland fait survivre deux jeunes femmes, Nell et Eva, dans une maison perdue au milieu de la forêt. Alors que tout lien avec le monde s’éteint et que leurs parents meurent l’un après l’autre, les deux soeurs apprennent à vivre autrement.

Ce sont d’abord des pannes d’électricité, puis des coupures de plus en plus longues, puis la radio ne se rallume jamais et le silence envahit la maison où Nell et Eva se concentrent toutes entières à leurs passions respectives, la lecture et la danse classique. Quand il devient impossible de se rendre en ville pour faire des achats, c’est vers la forêt qu’elles se tournent pour leurs besoins. Une forêt fascinante, époustouflante mais qui recèle aussi de grands dangers pour ces deux jeunes femmes.

Dans la forêt est un roman d’apprentissage parfois dur, écrit d’une plume sensible, qui touchera à tous les coups tant les interrogations qu’il soulève sont encore celles de notre époque : la force de la sororité, la possibilité d’un effondrement de la société telle qu’on la connaît, la puissance de la nature et des secrets qu’elle cache.

Critique rédigée par Mathilde Ciulla

"Dans la forêt", Jean Hegland, traduit par Josette Chicheportiche, Editions Gallmeister, 368 pages, 11€

Ils sont également en poche :

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