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[LIVE REPORT] Peacock Society, retour sur une édition électrique

12 juillet 2017, par Untitled Magazine

On l’avait annoncé, le festival The Peacock Society a encore été à la hauteur de sa réputation, le plaçant une nouvelle fois comme l’un des rendez-vous immanquable dans le paysage des festivals de musiques électroniques.

Deux soirs, deux ambiances, un vendredi soir très techno, brut, et un samedi house et très sexy, mais surtout du plaisir tout du long et beaucoup de transpiration.

Vendredi soir, le festival s’ouvrait avec un b2b entre PIU PIU et ALEQS NOTAL, remplaçant Konstantin, déprogrammé après des propos sexistes. La légende Carl Craig prenait ensuite le relais pour un set très attendu de son nouveau projet Versus Syntheziser Ensemble. Très pro, aucune fausse note, le natif de Detroit n’a pas déçu.

Marcel Dettmann a fait du Dettmann. Froid et distant, le Berlinois a proposé un set de deux heures aux allures de voyage cosmique avec cette techno minimale qui fait sa réputation. Tandis que Jackmaster se chargeait de conclure dans la Squarehouse, Nina Kravitz fermait la Warehouse avec un set impressionnant. Visiblement conquise, la Russe a improvisé une petite balade dans la verdure du parc floral au petit matin, sitôt les platines lâchées. 

after Peacock festival in Paris

Une publication partagée par Nina Kraviz (@ninakraviz) le

 

Samedi, AZF était chargée d’ouvrir la Squarehouse. Le set sans concession était parfait, encore une fois, pour la Parisienne. Une autre curiosité que l’on attendait fortement, l’Américaine Avalon Emerson. Dans la lignée de ses nombreuses dates depuis quelques mois, la jeune geek désormais installée à Berlin nous a offert un set solaire et éclectique, prouvant encore une fois l’étendue de son incroyable talent.

L’un des péchés mignons des programmateurs de Peacock est sans doute de nous faire hésiter longuement au moment de choisir les sets à voir, au risque d’en louper certains. Entre Midland et Moodymann, il y avait match, et on a vu les deux, en partie. Le premier nous a offert ce qu’il avait de mieux, tandis que le second a fait grimper la température déjà bien élevée dans les hangars avec un set funk et soul à souhait. D’humeur partageuse, l’autre grande figure de Detroit présent à Peacock a assuré lui-même le service en boisson avec le public placé sur sa gauche, toujours sympa.

À peine le temps de souffler, dès 3h00, The Black Madonna prenait les rênes de la Squarehouse pour une prestation magistrale. Celle qui devient la chef de file de la house a retourné la Peacock avec un set sexy à souhait, avant que Dixon vienne conclure le festival au lever du jour.

Il est 7h00, certains iront se coucher, d’autres non, mais le rendez-vous est déjà pris l’année prochaine.




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