Wade Wilson ancien mercenaire se retrouve défiguré à la suite d'une opération ratée. Cette dernière lui ayant conféré des pouvoirs de régénération (à l'image de Wolverine très présent malgré lui) et des habilités au combat, il enfile le costume de Deadpool pour se venger.
Deadpool est avant tout une histoire d'amour. ©2015TwentiethCenturyFoxFilmCorporation
Cela faisait plusieurs mois que Marvel teasait l'arrivée de son héros "le plus irrévérencieux". Sur ce point-là ils ne nous ont pas menti. Chaque situation qui se voudrait romantique, violente ou trash est immédiatement désamorcée par une blague bien sentie ... Ou bien lourde ... Se moquant aussi bien de son Green Lantern que de l'industrie même des blockbusters Ryan Reynolds étonne et détonne dans le rôle principal. Bien plus décalé qu'Ant-Man, Deadpool ne prétend pas remplacer Wolverine ou quelconque autre super-héros vieillissants, il se place plutôt comme un pion essentiel au second degré pour de futurs films collectifs.
Le 4ème mur n'est vraiment pas un problème pour Ryan Reynolds. ©TwentiethCenturyFox
Extrêmement drôle du début jusqu'à la fin, le manque de fond se fait tout de même cruellement ressentir. Brisant sans cesse le 4ème mur comme jamais au cinéma (à ce niveau c'est une démolition en bonne et due forme) le film de Tim Miller ressemble plus à un enchaînement de gags et sketchs plutôt qu'à un vrai long-métrage. Finalement Deadpool n'est peut-être destiné qu'à être un second rôle dans des films chorals.
Les X-Men s'invitent dans ce premier film. ©2015TwentiethCenturyFoxFilmCorporation
Depuis le dévoilement des calendriers Marvel et DC la bataille est lancée. Et si, du côté des séries (Daredevil, Jessica Jones), l'écurie des Avengers et des X-Men attire un public plus vieux, elle affirme avec Deadpool que les adolescents restent une cible principale.