Le Weather Festival a atteint son apothéose avec l'événement prévu samedi 7 juin au Bourget. Cette soirée était plus qu’attendue par les participants. Et pour cause, elle promettait près de vingt heures de sets en continu au sein d’un site exceptionnel. Du samedi midi au dimanche matin (à dix heures précisément), des grandes pointures de la techno y ont joué pendant des heures devant un public frénétique et décidé à danser toute la nuit.
Comme annoncé samedi dernier, Untitled vous fait son compte rendu de la soirée !
Arrivés à la gare du Bourget, c’est par navette que nous sommes acheminés jusqu’au site. Notre première impression est sans équivoque : le site est incroyablement grand. Et le son est omniprésent. Vu l’offre musicale, nous avons l’embarras du choix. C’est donc munis d’un plan du lieu que nous commençons notre visite.
© Capture d'écran/Weather Festival
Première étape, si vous désirez consommer de l’alcool ou de la nourriture, il faut passer par la case change. La monnaie utilisée dans le parc est le token. Des jetons moyennant deux euros l’unité. Ainsi, pour un demi de bière, il fallait débourser deux token et demi - soit cinq euros.
Des wc chimiques mixtes ont été installés près de chaque scène. Ce qui évite d'attendre pour vite retourner danser. Le site, encore une fois, est grand. A tel point, qu’il en devient difficile pour les fêtards de se retrouver. Des mains se lèvent, des voix se haussent. Mieux vaut ne pas se perdre de vue.
© Tess Barbier
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Dans la foule, il n’est pas étonnant de croiser des habitués des soirées parisiennes. Paradoxalement, l’événement a beau être grand, le monde de la nuit est « petit ».
On remarque qu’il n’y a pas que des « banlieusards » ou des « parisiens ». Les amateurs de musique électronique ont fait le trajet des quatre coins du pays.
Comme Matthieu, résident du Mans, qui est venu spécialement à Paris le temps d’un weekend. Ou encore Jason, venu tout droit de Brest. Les exemples sont multiples. Aussi, le festival aurait accueilli 15% d’étrangers. Pas étonnant au vu des nationalités des djs.
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On croise aussi des quarantenaires, nostalgiques des Rave party. Ces fêtes clandestines en plein air, popularisées à la fin des années 80 notamment avec la techno – et la prise de drogue.
Selon l'heure et la scène on retrouve le disco-funk de Moodymann, le style berlinois de Ben Klock et le bien connu prince de la minimale Ricardo Villalobos. Les djs mixent tous au moins durant deux heures, sur des platines avec de vrais vinyles.
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Le festival bat son plein. Chaque artiste balance ses mix et le public circule de scène en scène pour un maximum de plaisir.
Vers trois heures du matin, la pluie est tombée. Ce qui a amené une grande partie du public à venir danser dans les scènes couvertes. C’est ça aussi le Weather Festival - passer du soleil à la pluie.
© Capture d'écran/Weather Festival.
Len Faki prend le relais pour les plus téméraires, restés jusqu’à l’aube.
Puis le soleil inonde le Bourget avec le mix de Marcell Dettmann. C'est alors au puissant Derrick May de clôturer ce début de journée.
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Le Weather festival a tenu ses promesses. Tant au niveau de la programmation musicale que pour les atmosphères des quatres différentes scènes : printemps (avec son avion), été (avec son style tropical) en plein air - hiver (avec son igloo) et automne, bien couvertes. Tous ont pu apprécier la richesse des styles des différents djs et la bonne humeur présente durant toute la soirée.
Riche de ses divers participants et intense de par son énergie, le festival a su mettre en valeur le caractère éclectique de la techno.
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On peut ainsi dire que la deuxième édition du Weather Festival a su être à la hauteur de nos espérances.
On renouvelle l'expérience l'année prochaine !
Tess Barbier & Johanna Gutkind