UNTITLED MAGAZINE
A quelques heures de la 39e Nuit des César, la rédac d’Untitled a voté et vous dévoile son palmarès 2014 !
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Meilleur film : Le Passé
Le coup de cœur des rédacteurs. Un casting puissant et homogène, un mélange d’acteurs français et iraniens, sous la houlette du cinéaste Asghar Farhadi, qui confirme tout le bien qu’on pensait de lui.
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Meilleure réalisateur : Abdellatif Kechiche, pour La Vie d'Adèle, chapitre 1 & 2
Le réalisateur franco-tunisien remporte les suffrages haut la main. Malgré les polémiques sur sa direction d’acteurs et le traitement des techniciens, Kechiche livre un film d’une justesse glaciale qui vous touche plein cœur.
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Meilleur acteur : Guillaume Gallienne, dans Les Garçons et Guillaume à table !
Le pensionnaire de la Comédie-Française éclabousse de son talent dans Les Garçons et Guillaume, à table ! Omniprésent à l’écran, sa performance comique et dramatique en fait désormais un élément incontournable du cinéma français.
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Meilleure actrice : Léa Seydoux, dans La Vie d'Adèle, chapitre 1 & 2
La confirmation d’une grande actrice à la filmographie déjà estimable, dans l'hexagone comme à l’international, malgré son jeune âge (28 ans). A noter que sa Palme d’Or cannoise partagée avec Adèle Exarchopoulos rend la sélection de cette dernière dans la catégorie «espoir» un poil bizarre.
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Meilleur acteur dans un second rôle : François Damiens, dans Suzanne
On connait la difficulté pour certains comiques de se faire une crédibilité en tant qu’acteur dramatique. Un problème que le Belge préféré des français n’a, à priori, par rencontré. En témoigne ce rôle de père touchant et un peu perdu dans le Suzanne de Katel Quillévéré.
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Meilleure actrice dans un second rôle : Françoise Fabian, dans Les Garçons et Guillaume, à table !
Si Guillaume Gallienne parvient tant à s’épanouir dans ce film, la présence de Françoise Fabian n’y est pas innocente.
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Meilleur scénario original: Philippe Le Guay, pour Alceste à Bicyclette
Au sommet de sa carrière d'acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. La fatigue d'un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l'Île de Ré... Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l'île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer "Le Misanthrope" de Molière. Serge n'est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d'Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu'il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu'à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l'Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s'il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l'envie brutale d'en découdre
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Meilleure adaptation : Abdellatif Kechiche et Ghaly Lacroix, pour La Vie d'Adèle, chapitre 1 & 2
Le chef d’oeuvre d’Abdellatif Kechiche est une adaptation libre de la bande-dessinée "Le Bleu est une couleur chaude". Son auteur Julie Maroh raconte sur son blog (www.juliemaroh.com) sa rencontre avec le cinéaste, leurs divergences, et le sort que lui a réservé le réalisateur lors du Festival de Cannes 2013.
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Meilleur film d’animation : Loulou l'incroyable secret, d'Eric Omont
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Meilleur film étranger : Django Unchained, de Quentin Tarantino
Dans la plus pure tradition tarantinesque. Une forte dose de jubilation, et le traitement unique d’une page sensible de l’histoire américaine et mondiale.
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Meilleur premier film : Les Garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne
Dans le marasme ambiant des comédies françaises actuelles, l’entrée en matière de Guillaume Gallienne est accueillie avec enthousiasme.
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Meilleur espoir féminin : Adèle Exarchopoulos, dans La Vie d'Adèle, chapitre 1 & 2
Si Léa Seydoux obtient légitimement une distinction pour son rôle dans La Vie d’Adèle, Adèle Exarchopoulos ne le mérite pas moins. Plus qu’un espoir, une révélation.
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Meilleur espoir masculin : Vincent Macaigne, dans La fille du 14 juillet
En parlant de révélation, en voila une belle. Vincent Macaigne, c’est le gars capable de tout jouer, estimé par les cinéphiles et amateurs de courts métrages depuis quelques années, connu désormais du grand public.
N'hésitez pas à nous donner votre avis sur notre palmarès et partager vos coups de cœur de cette sélection.
