Pour son premier film, Clovis Cornillac livre une jolie histoire entre un inventeur amoureux du calme et sa voisine pianiste, interprétée par Mélanie Bernier.
Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir.
Machin (Clovis Cornillac) est un inventeur cloitré chez lui. Il a un ami, Arthus (Philippe Duquesne), qui lui fait ses courses et lui apporte de la compagnie. Machin vit dans un appartement peu insonorisé. Il réussit toujours à faire déménager les voisins d’à côté. En effet, le mur qui le sépare de l’appartement voisin est aussi épais qu’une feuille de papier. Ainsi, tout s’entend et chacun fait partie de la vie de l’autre. Alors quand Machine arrive (Mélanie Bernier), Machin continue son petit jeu. Sauf qu’elle ne se laisse pas faire.
Très vite, le spectateur assiste à une guerre du bruit : des vis dans un mixeur, du piano à haute dose, un métronome,… entre les deux voisins, rien ne va jusqu’à ce que chacun décide de faire la paix.
Avec ce premier film, Clovis Cornillac dévoile une belle histoire. Si évidemment le spectateur ne se fait pas d’illusion quant à la fin du film, le scénario reste original. Ainsi, le couple partage un mur et des bruits plus que des regards ou le toucher. Charlotte (Lilou Fogli) et Arthus interprètent les personnages secondaires. ils apportent de la comédie et un nouveau souffle entre Machin et Machine. Charlotte et Arthus, plus intégrés dans le monde moderne, servent de piliers aux deux amoureux.
Un peu, beaucoup, aveuglément est une comédie romantique qui arrache quelques sourires et qui se regarde avec plaisir. Le film est musical, lumineux. Il y a de jolies surprises et Manu Payet y est décadent. Cette comédie est en salles le 6 mai.
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