Les festivités ont commencé jeudi soir où déjà 4000 gourmands se sont donnés rendez-vous sous la nef du Grand Palais. UntitledMag s'est régalé !
"ça sent booon!" "C'est trooop bon!", voilà ce que l'on a pu entendre dans les allées du festival. Le succès des chefs se mesure t-il à la longueur des files d'attente ? Oui et non. 17 chefs proposaient leur "plat signature" ou spécialement confectionnés pour l'occasion dans une cuisine reconstituée. Aidés par leurs commis ou jeunes cuisiniers de l'Ecole Ferrandi, les plats défilent.
Parmi eux, la crème de la crème des chefs, des toqués ou encore multi-étoilés : Frédéric Anton du Pré Catelan, Guy Savoy, Thierry Marx ou encore Alain Ducasse. Ce dernier n'était pas vraiment derrière les fourneaux. Il déambulait parmi les 112 exposants accompagné d'une foule de photographes prête à immortaliser ses poignées de main tel un président de la gastronomie. Mention spéciale pour l'adorable Frédéric Anton qui a su séduire nos papilles et faire le show. On remarque également la délicate attention des chefs à préparer au moins un plat végétarien.
Thierry Marx et son Mandarin Oriental
Les becs sucrés se sont rués chez Yann Couvreur, le seul pâtissier de l'édition qui nous a régalé avec son plat signature : le millefeuille à la vanille de Madagascar. Le pâtissier, après avoir brillé dans les cuisines du Prince de Galle aux côtés de Stéphanie Le Quellec, compte ouvrir sa propre pâtisserie. Et nous allons suivre cette ouverture avec attention !
Des top chefs au rendez-vous
"Oooh mais il a fait Top Chef! C'est quoi son nom déjà ?"
Evidemment pour figurer parmi les chefs du Taste of Paris il faut être solide : produire 900 plats par session ! Un défi que les plus grands peuvent relever…mais aussi ceux qui ont pu concourir à l'émission Top Chef. La pression, les épreuves délirantes ont été un bon entraînement. Le chaleureux Pierre Sang nous offrait à boire et à manger. Son velouté de courge avec une émulsion à l'anis était simplement divin, le tout sans gluten.
Nous avons pu croiser Thibault Sombardier de chez Antoine. Les fans prennent des selfies avec lui ou son acolyte Kévin D'andréa le jeune prodige de la saison dernière qui animait un atelier.
Chef du restaurant Antoine, 1 étoile au guide Michelin
Et enfin, le stand le plus animé et groovy, celui où on y reste pour l'ambiance chaleureuse : Chez Juan Arbelaez de Plantxa. Le chef a ses groupies et se languissent de découvrir son "paleron de boeuf confit avec amour" ou son plat signature végétarien "ceviche de quinoa". Le petit nouveau se fait une sacrée place dans le salon.
La seule femme chef présente pour l'événement Stéphanie LeQuellec pour la Scène du Prince de Galles a pu ravir les palais des plus patients avec ses succulentes betteraves maraîchères.
Stéphanie Le Quellec, La Scène
L'effet Top Chef est au rendez-vous. Les chefs médiatisés par les émissions culinaires favorisent l'attractivité du salon.
Le soleil levant à Paris
La cuisine japonaise de qualité s'affirme en France.
Et au Taste of Paris, elle est très bien représentée. Chez Kei Kobayashi, le succès est au rendez-vous, son ravioli au homard n' a pas fait long feu. La nouvelle étoile Ryuji Teshima (Pages) a offert a ses hôtes des plats d'une finesse rare.
Ryuji Teshima et Côme de Cherisey, le directeur général du fameux guide Gault&Millau
L'œil du chef de la photographie
En se promenant au Grand Palais, on ne peut passer à côté des magnifiques clichés du chef (de la photo) Stéphane de Bourgies : «Trois étoiles Michelin: un autre regard». Le portraitiste a dévoilé 25 clichés des chefs triplement étoilés. Quel talent ! Il a le pouvoir d'apprivoiser le regard de ses modèles. Sans toque, ni tablier, c'est dans un habit civil, que l'on retrouve les 25 meilleurs chefs de France. Nos préférées, Frédéric Anton en tenue de motard, Anne-Sophie Pic malicieuse et glamour, la force de Gilles Goujon et le grand Yannick Alleno.
On fête les 90 ans de Paul Bocuse sur le stand Only Lyon