Des feux d’artifices parce que ce sont des stars. Des paillettes parce que ce sont des divas. Des guitares parce que ce sont des rockers. Des cris parce que ce sont des idoles. Mais, surtout, de la musique parce que ce sont des artistes.
© Margaux Putavy.
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Le vendredi 13 aura indéniablement porté chance aux fans du groupe mythique. Les Rolling Stones ont enflammé le Stade de France ainsi que leurs 75 000 spectateurs. Entre tubes, riffs et solos, les Pierres Qui Roulent ont tenu leurs promesses, et c’est le moins que l’on puisse dire.
Loin de se poser en dieux inaccessibles, les rock stars avec à leur tête l’exceptionnel Mick Jagger ont multiplié les adresses au public. Et, là encore, rien n’a été fait à moitié. Pas de phrases stéréotypées, pas de discours retenus par cœur. Les spectateurs, petits et grands, ont été amusés et ravis par les nombreux changements de tenues et les attentions personnalisées, telles que des références à la coupe du monde au Brésil, au PSG ou à Johnny Halliday. Nul doute, le public a été « zlatané » !
« It’s only rock’n’roll but I like it ». Après plus de deux heures de folie, et sous des tonnerres d’applaudissements, les quatre membres d’origine se rassemblent et, comme il y a plus de cinquante ans, reçoivent l’adoration de spectateurs de toutes les générations.
Finalement, Mick Jagger s’enfonce vers l’ombre des coulisses, dos au stade, magistral dans sa veste rouge à paillettes. Plus qu’un concert, un instant, une image, une légende.