Pressées en Normandie, les pommes de Sassy font le tour des échoppes, bars et restaurants dans la capitale, essentiellement. Nous avons posé quelques questions aux fondateurs pour en savoir plus sur cette marque 100% française.

L'aventure de Pierre-Emmanuel et Xavier avec le cidre Sassy est assez récente. La qualité et l'engouement provoqué leur permettent d'afficher leur produit dans de belles adresses et autres lieux de bouche à Paris et dans quelques endroits en province.

Comment l'aventure a-t-elle commencé ?

Pierre-Emmanuel et moi avons toujours voulu créer notre entreprise, en 2000 déjà, nous voulions créer notre start up... Nos parents nous ont gentiment dit qu'il fallait que nous passions notre bac et qu'on en reparlerait ensuite. Nous avons tous les deux travaillé dans la finance et nous nous retrouvions après le travail pour réfléchir à la bonne idée. Pendant de nos études, nous avons eu la chance de partir à l'étranger où nous avons pu constater l'engouement des étrangers pour les produits français ainsi que l'énorme succès des ciders anglo-saxons. Nous nous sommes dit, pourquoi pas en France, d'autant que nous avons des produits bien plus qualitatifs car 100% pur jus là où les anglo-saxons rajoutent de l'eau, du concentré, des colorants...

Nous avons toujours eu un affect particulier pour ce produit car Pierre-Emmanuel et moi nous connaissons depuis la maternelle. Nous avons tous les deux grandi en Normandie et ma famille produit du cidre et du calvados depuis toujours au château de Sassy. C'est donc un produit que nous buvons depuis que nous sommes jeunes (peut-être un peu trop...).  Il nous arrivait régulièrement d'en consommer en cachette en allant se servir directement dans la cave.

C'est le travail qui commence à payer mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Nous avons de beaux projets à venir et sommes passionnés par ce que nous faisons ! C'est extrêmement valorisant de créer une marque de zéro et d'arriver en un an à toucher des chefs étoilés comme Alexandre Gauthier, Alain Ducasse... des concepts stores comme Colette ou des marques comme Alexander Wang, Karl Lagerfeld... Ce n'est cependant que le début, il faut être rigoureux et rester concentrés sur nos objectifs.

Quels sont vos objectifs pour 2016 ?

Nous voulons continuer notre développement en France et à l'étranger. Nous exportons aujourd'hui dans plusieurs pays : Australie, Taïwan, Hong Kong, Suède, Angleterre, Allemagne, Belgique, Côte d'Ivoire... Nous travaillons également sur le développement de notre gamme. 

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