Kobra, un street-artiste brésilien est rentrée, lui aussi, dans l’Histoire de Rio. Le jeune homme, originaire de Sao Paolo, vient de battre un record grâce à sa grande fresque dévoilée lors de l’ouverture des JO.
Tandis que les athlètes tentent de battre des records, à Rio, Eduardo Kobra, vient lui, de battre le record du monde de la plus grande fresque.
Un hommage aux communautés indigènes
Inspirée des anneaux des Jeux Olympiques, la fresque Etnias (Ethnies en français) illustre, en représentant des visage maquillés et ornés de tradition, cinq peuples des cinq continents : les Supis d’Europe, les Hulis de Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Mursis d’Ehiopie, les Karens de Thaïlande et les Tapajos du Brésil.
Pour la réalisation, les chiffres sont impressionnants. L’artiste a eu besoin de 400 litres de peinture blanche, 1 500 litres de peintures colorées, 3 500 bombes de peinture. Cette fresque, de presque 3 000 mètres carrés, recouvrant le mur entier d’un entrepôt abandonné, se trouve dans la partie portuaire du boulevard olympique. C’est en seulement 40 jours de travail, et grâce à sa collaboration avec quatre autres artistes, que Kobra a pu finir à temps son immense fresque pour l’ouverture des JO.
Bientôt dans le Guiness Book
Une commission du Guiness, la grande institution officielle des records, doit se rendre à Rio pour reconnaître officiellement le nouvel exploit de l’artiste. Mais si l’œuvre n’a pas été réalisée dans ce but, Kobra a annoncé qu’il « comptait les minutes jusqu’à l’arrivée des juges ».
Sur le site officiel des Jeux Olympiques de Rio, l’artiste s’est exprimé « Nous vivons une époque très étrange avec beaucoup de conflits. Je voulais montrer que nous sommes tous unis, tous connectés ».