A l’aube de ses 30 ans, Donna Stern, une jeune new-yorkaise a un train de vie ordinaire qui se résume à son travail dans une libraire, ses prestations de stand-up… Bref, on y ajoute un homme et des soirées avec les copines et nous voilà devant la parfaite jeune new-yorkaise.

Les passages de stand-up sont à mourir de rire, elle y dévoile tout simplement la totalité de son intimité. Ceux sont des scènes qui rythment le tout et donnent à voir un film avant tout sans artifices – un plus value dans cette comédie pas comme les autres.
Pourtant, sa vie va être chamboulée. Son homme l’a quitte du jour au lendemain. De surcroît, il l’a trompé avec sa meilleure amie et la librairie dans laquelle elle travaille va fermer. C’est la CATASTROPHE pour la pimpante et comique Donna.
Alors avec une bande-annonce très girly qui donne envie, on s’attend tout bonnement à tomber sur une comédie romantique américaine classique. Pourtant, Obvious Child traite un sujet tabou et subversif dans notre société : l’avortement.

Et oui, lors d’une soirée un peu (voire beaucoup) alcoolisée, Donna rencontre Max (jeune homme charmant mais qui s’éloigne de ses idéaux masculins) et ce qui devait arriver arriva : elle tombe enceinte (histoire de pimenter un peu le scénario.)
Le 1er film de Gillian Robespierre est drôle, touchant, parfois trivial mais il fait du bien. Donna a déjà pris sa décision, elle avortera. Obvious Child permet de dédramatiser sur la situation, il pousse à la réflexion et montre qu’aucun choix n’est mauvais. Pas de tabous ni de remords, on accoure vite avec sa bande de copines pour décompresser avec la rentrée.