Nos étoiles contraires (The Fault in our stars) était un film très attendu dans les salles de cinéma…
Titre éponyme du best-seller américain de John Green, on y raconte l’histoire d’Hazel et d’Augustus qui sont deux adolescents touchés par le cancer. Ils vont apprendre à se connaître. A s’aimer. A affronter la maladie ensemble. Et ils apprendront à travers la perte que le cancer se fout de tout, que le cancer ne fait pas de cadeau. Hazel est atteinte d’un cancer de la thyroïde (stade 4) et Augustus est en pleine rémission d’une ostéosarcome (tumeurs malignes des os), ils se découvrent l’un et l’autre dans un groupe de soutien.
Elle partage avec lui ses passions et surtout son coup de cœur littéraire: Une Impériale Affliction de Peter Van Houten. L’héroïne de l’ouvrage est également atteinte d’un cancer et le récit se finit de manière abrupte, finalement tout comme la maladie dont elle est atteinte depuis sa tendre enfance… On se prépare à mourir mais on ne sait jamais quand le Jour-J arrivera. Augustus dévore le livre et ainsi, ils décident d’organiser un court séjour à Amsterdam: lieu où s’est expatrié son auteur préféré.
A travers ce voyage, les deux amoureux vont vivre des moments magiques mais vont aussi vite déchanter. Le film vacille entre rêverie et difficile retour à la réalité. Bien évidemment on retrouve de nombreux clichés du cinéma américain avec le coup de foudre entre deux adolescents que tout oppose mais que la maladie va rapprocher. Les évocations larmoyantes liées au cancer.
La facilité à entrer en contact avec un auteur célèbre, etc. Chers spectateurs, n’oubliez pas d’apporter vos mouchoirs avec vous. Malgré tout, même si certains diront que ce drame est réservé à un public de jeunes adultes, la maladie est traitée d’une manière différente, plus sensible.
On arrive à ressentir la peine des parents d’Hazel, des sacrifices qu’ils ont fait pour rendre le quotidien plus vivable à leur fille ou encore que la maladie n’empêche tout simplement pas de vivre. L’amour que les deux protagonistes n’aura pas suffit à vaincre la maladie mais leur permettra de rallonger une existence bercée par les traitements chimiothérapies et les radiothérapies.