Est-ce pour son savant mélange des genres ? Pour le charme de ses acteurs ? Pour sa bande originale si entrainante ? Pour ses personnages tellement attachants ? S’il peut paraître compliqué d’en déterminer la cause précise, une chose au moins demeure certaine : New York Melody nous plait.
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Et pourtant, à la découverte du synopsis, rien ne semblait gagné. Gretta et son petit ami Dave se retrouvent à New York, les yeux plein d’étoiles et la tête pleine de projets musicaux plus ou moins communs.
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Malheureusement, si le succès sourit à Dave, la gloire se fait plus discrète pour Gretta qui, comble de malchance, voit son fiancé entamer de concert une carrière solo et une nouvelle relation avec son attachée de presse. Gretta s’apprête donc à rentrer à Londres lorsqu’elle rencontre Dan, l’homme qui risque bien de changer sa vie.
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Entre ce producteur de disques, légèrement looser sur les bords, et la jeune femme, une relation forte s’établit et pourrait se transformer en belle inspiration artistique.
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Alors oui, me direz vous, à lire ce scenario, on a un peu peur de se retrouver face à une énième comédie romantique dont la fin, heureuse (mièvre ?) bien évidemment, est grossièrement annoncée dès les premières secondes d’images.
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Mais non, pas ici. Attention, entendons-nous bien, cela ne signifie pas que ce film révolutionne le genre, ni même qu’il aborde des questions existentielles ou graves. Seulement, John Carney réussit à apporter suffisamment d’originalité et de rythme pour faire de sa réalisation un long métrage agréable et pétillant.
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Pour une fois, ce n’est pas une histoire d’amour clichée qui est au centre de l’attention. Si le spectateur se demande inévitablement ce qu’il adviendra de Gretta et Dave, de Dan et sa femme, de Dan et Gretta, l’intérêt est provoqué par d’autres enjeux.
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D’une certaine manière, et pour être peut être plus juste, l’on pourrait tenter de redéfinir le film et son histoire. Parce qu’au fond, l’intrigue essentielle ne tournerait elle pas autour de la création musicale avec, pour personnage principal, la ville de New York elle-même ?
D’ailleurs, le réalisateur ne se contente pas de relater la naissance puis la concrétisation d’un projet artistique. Le film constitue en quelques sortes lui-même une création musicale originale à part entière. Et si les chansons restent simples dans leurs paroles tout autant que dans leurs mélodies, enregistrer en plein air reste bien une idée audacieuse qui rend hommage à la vie citadine de New York.
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Par ailleurs, l’originalité du film provient également de son montage qui, dès le début, surprend le spectateur. Les mêmes premières scènes sont présentées selon deux points de vue différents, d’abord celui de Dan puis celui de Gretta. Cet effort de construction confère à la réalisation un rythme saccadé particulier et intéressant.
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Enfin, il serait ingrat de ne pas saluer la prestation du très bon casting. Adam Levine est extrêmement convaincant et légitime dans son rôle de musicien grisé par le succès. Quant à Mark Ruffalo et Keira Knightley, ils apportent à l’histoire une sensibilité et une finesse très agréables. Enfin, Hailee Steinfeld est remarquable en adolescente plus perdue que rebelle.
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Finalement, la Mélodie de New York s’avère être une mélodie du bonheur.