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Mini vague : "Nos chansons sont écrites comme des petits films bizarres…"

24 juin 2017, par Untitled Magazine

"Danse ! Danse et tu verras les gens en transe autour de toi, la douce folie te soulèvera" De duo à quatuor, de l'anglais au français, Mini Vague trace son chemin dans les sillons de La Femme et d'Aline. Sur des riffs aquatiques, ils distillent, en cœur, une pop estivale et abracadabrante. Avec Les Orages de l'été, le groupe livre un EP plus dansant que le précédent, qui revisite la surf-pop et invite à une flânerie estivale. Rencontre. 

Vous qualifiez votre musique de « surf pop », d'où vous vient cet univers ? De nos diverses influences, la pop et la surf music. On est aussi influencé par la cold wave, mais « Cold Surf Pop » ça commençait à faire un peu long !

Où vous êtes-vous rencontrés ? Samuel et moi (Isabel), nous sommes rencontrés sur un tournage. Nous avons vite parlé musique et nous sommes aperçus que nous avions beaucoup de gouts communs. ça nous a donné envie de créer un groupe. Nous avons tourné à deux un petit moment. Benjamin nous a découvert en concert, il venait d’arriver de Montréal et nous a dit que si l’on cherchait un batteur, il était partant. On a fait notre premier concert à trois quelques mois plus tard. Cléo est arrivée il y a trois ans. Mon niveau de basse étant assez limité (je m’y étais mis pour le groupe), ça devenait trop contraignant de chanter, jouer du sax, etc… Et on avait surtout envie d’aller plus loin dans nos compos, d’avoir du synthé. Cela fait trois ans que le groupe est dans cette formule. Deux filles, deux garçons, comme Abba, c’est parfait !

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Que racontent vos chansons ? Des petits scénarios surréalistes, pensés comme des films. Avec comme thèmes de prédilections la mer, l’amour, la mort.

Vous optez parfois par la langue anglaise, quelle écriture est la plus naturelle pour vous ? Est-ce pour exprimer les mêmes choses ? On aime écrire dans les deux langues. Pendant longtemps ce n’était que l’anglais, à la fois par nos influences et aussi un peu par facilité. On a commencé a écrire des titres en français et ça nous a plus. C’est une super langue, très riche, mais comme les gens comprennent les textes on peut moins dire n’importe quoi. On se prend un peu plus la tête pour le français, et quand on est fatigué, hop, un bon vieux « feeling of love my baby » et on a une chanson !

https://www.youtube.com/watch?v=YVp5V5NxhBw

Avec quoi avez-vous commencé à composer ? L’anglais du coup.

De qui vous sentez-vous proches dans la scène francophone actuelle ? La femme, Pendentif, Papooz, Juniore.

Votre dernier EP est plus dansant et rythmé que le précédent, qu'est-ce qui a changé pour vous depuis « Mini vague » ? Ce second EP est le pendant plus dansant du 1er. Nous l’avons pensé dans la continuité. C’est l’autre facette du groupe, surement plus représentative de ce que nous sommes en live.

Vous avez joué dans pas mal de salles parisiennes au début de l'année, puis aux Off du Printemps de Bourges : vous vous sentez parfaitement familiarisés avec le live ? Nous avons aussi fait une petite tournée en province cet hiver. On aimerait jouer encore plus, et partout, mais oui le live, c’est là où l’on s’éclate.

Vous êtes également comédiens, en quoi cela influence-t-il votre abord à la chanson, à la scène ? On aime vraiment la scène, sentir le public, jouer avec lui. On a plus de liberté en tant que musicien qu’en tant que comédien donc c’est une approche un peu différente, mais qui nous plait. En tant que grand fans de Lynch, nos chansons sont écrites comme des petits films bizarres… juste un peu plus simples à comprendre ! Mais on essaye de ne pas être dans la sur-interprétation des textes, la musique est censée parlé d’elle-même.

Quels titres écoutez-vous en boucle en ce moment ? Le 1er ep de Papooz.

Quels sont vos projets pour l'été ? Travailler sur de nouvelles compositions, filmer une chanson en live... et un nouveau clip !

- Crédits photo de couverture : Aurélie Compain © tous droits réservés Site officiel / Facebook 

https://www.youtube.com/watch?v=rux4pyjMIqw



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