On se souvient encore de l’annonce de son départ de scène en décembre 2011. Revenu sur les planches pour jouer un des classique qui l’a rendu célèbre : Le roi se meurt d’Eugène Ionesco, Michel Bouquet revient de nouveau aujourd’hui dans une pièce noire et bouleversante où se côtoie l’art et la barbarie : A tort et à raison.
Dès le 23 décembre prochain, le grand Michel Bouquet revient dans une pièce de Ronald Harwood – scénariste du film Le pianiste – et mise en scène par George Werler. Après avoir triomphé dans le reste de la France c’est au théâtre Hébertot qu’il exprimera tout son talent dans un rôle obscur et saisissant, celui du chef d’orchestre Wilhelm Furtwangler, accusé dans les années 40 de compression avec le régime nazi.
Monument du théâtre et du cinéma, Michel Bouquet a marqué de nombreuses fois par ses interprétations des plus grands rôles : L’avare de Molière ou encore Le neveu de Rameau de Diderot, récompensé deux fois par un Molière du meilleur comédien (En 1998 pour les Côtelettes de Bertrand Blier et en 2005 pour Le roi se meurt de Ionesco). Aussi brillant dans les salles de spectacle que sur les écrans, il est également gratifié de deux César du meilleur acteur (Comment j’ai tué mon père et Le promeneur du champs de mars). Comédien énigmatique et troublant, il incarne dans sa dernière pièce un rôle à sa mesure. Celui d’un artiste, directeur de la Philharmonie, poursuivit pour fraternisation avec un dictateur. Face à lui, le commandant américain Steve Arnold (interprété par Francis Lombrail) est chargé de déterminer la vérité. Alors a t-on raison ou tort d’accuser Wilhelm Furtwangler ? Rendez-vous dès le 23 décembre.
Théâtre Hébertot 78bis boulevard des Batignolles, 75017 Paris
SÉANCES : Soirée : du mercredi au samedi à 21h Matinée : dimanche 17h Représentation exceptionnelle le mardi 29 décembre 2015
Réservations : www.theatrehebertot.com ou au 01 43 87 23 23