Nouvel album, nouvel univers pour Mélanie Pain. Le 28 octobre, elle faisait atterrir Parachute dans nos oreilles et nous plongeait dans un univers sonore profond. 

Avec ses deux précédents albums, My Name (2009) et Bye bye Manchester (2013), Mélanie Pain nous avait habitués à des mélodies simples et légères. Avec "Parachute", elle marque un vrai tournant dans sa musicalité grâce à des sons plus électro, aux accents graves et sonores.

Un parachute qui défie la gravité

Le titre qu'a choisi Mélanie Pain pour son album est d'une clairvoyance absolue. Le parachute étant un "dispositif destiné à freiner le mouvement, à ralentir la chute d'un corps", le terme décrit bien les sonorités aériennes qu'elle dévoile. Ce nouvel opus centre sa mélodie sur le clavier et le piano. Avec cette nouvelle touche électro, la jeune femme crée un univers où notre oreille gravite. Certains titres, tels ses singles "Comme une balle" ou "Dans une boîte", auraient presque un ton mystique. Afin de créer ces mélodies atypiques, Mélanie Pain s'est entourée de Gael Rakotondrabe, pianiste et arrangeur sur la dernière tournée d'Antony and the Johnsons.

Le petit manque de pep's

Certes, les sons aériens et profonds de l'album offrent quelque chose de nouveau et d'agréable à l'oreille. Pourtant, avant même la fin de la première écoute, on s'ennuie un peu. Hormis avec le titre "Pristine", l'album manque de relief. Les morceaux s'enchaînent et finissent par perdre notre attention. Parachute devient alors un excellent fond lors de vos occupations. On pourrait même passer à côté de certains titres, comme le dernier de l'album, "D'un Bout à l'autre".

Un album dont on salue l'audace, mais qui nous laisse donc un peu froids malgré tout. Reste à voir ce que cela donnera en live, puisque Mélanie sera en concert au Café de la Danse le 1er février 2017.

Untitled Magazine

Le webzine des plaisirs culturels.