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[Live Report] Young Fathers à la Maroquinerie à Paris

20 juin 2015, par Untitled Magazine
Un trio originaire de Libye, Syrie et d'Ecosse a apporté un nouveau souffle au rap expérimental. Leur nom : Young Fathers. Déjà deux albums sortis, "Dead", sorti début 2014 et "White Men Are Black Men Too" paru en 2015, qui n'ont laissé personne indifférent. Et en point d'orgue une récompense, le Mercury Prize en 2014, qui prime le meilleur album de l'année en Grande-Bretagne et en Irlande, pour leur première oeuvre "Dead". Une consécration remportée auparavant par des groupes comme Arctic Monkeys, Franz Ferdinand, Klaxons et plus récemment Alt-J et James Blake, qui permet très souvent au vainqueur de gagner en notoriété et de voir sa carrière décoller. C'est également le cas de Young Fathers, même si leur rap expérimental en a effrayé plus d'un. Cette récompense a eu le mérite de signifier que toutes les musiques sont au même niveau et que la qualité prime avant tout. Après un passage remarqué au Point Ephémère en 2014, le trio écossais revenait à Paris, le samedi 13 juin dernier. Cette fois, c'est la Maroquinerie qui les accueillait pour faire étalage de leur savoir-faire. En première partie, un jeune homme du nom de Kojey a joué pendant une demi-heure. Se décrivant comme un poète du East-London, le rappeur étale son flow et sa fougue sur scène. Le public, un peu surpris et hébété au départ, le suit finalement et n'hésite pas à pousser de la voix quand il le faut. Une manière presque viscérale de rapper, qui offre une bonne mise en bouche avant l'arrivée de Young Fathers sur scène.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Sur le coup de 21h30, le trio, composé de Alloysious Massaquoi, Kayus Bankole et 'G' Hastings, arrive sur la scène de la Maroquinerie. La salle est comble pour les Ecossais tout droit venus d'Edinburgh. Dès le début, le groupe en impose. Lumières tamisées, son assourdissant, tout est fait pour donner à la salle l'envie de bouger et de se laisser porter par les percussions, très présentes dans leur musique. Alloysious Massaquoi est en trance à certains moments, à moitié debout, à moitié fléchi, comme si ce son le transportait autre part.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Une quinzaine de morceaux puisés dans leurs deux albums dont le très bon "Get Up", repris en choeur par le public. Avant le concert, le groupe rappelait qu'il fallait "être honnête et ambitieux sur scène". Young Fathers est à n'en pas douter un groupe à voir en live. La force de leurs albums se matérialise en concert avec un mélange de rage, de douceur, de torpeur. Des sentiments qui se contredisent et qui montrent toute la richesse du son de ce trio qui a donné un nouveau souffle au hip-hop. DSC_1821 DSC_1894 DSC_1934


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