Une fois de plus, le Weather Festival aura tenu toutes ses promesses. Depuis 2013, les fans de musiques électroniques vibrent sur les quatre saisons de ce festival titanesque. Pendant trois jours, le Weather Festival rassemble sur cinq scènes le top de l'electro mondial. Techno, house, acid... il y'en a pour tous les goûts. UntitledMag faisait partie de la fête.
© Johanna Gutkind. Tous les droits réservés.
« 50 000 personnes sur 100 000 m2 ». L'événement électro tant attendu a été un véritable succès, tant sur l'organisation que sur la programmation. Le site verdoyant du Bois de Vincennes a été inondé de soleil pendant les 3 jours. Là où la nature se confond avec la musique, les milliers de festivaliers sillonnent l'herbe fraîche, de scène en scène : les 4 scènes (printemps, été, automne et hiver) ainsi que la scène « Modular ».
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Pour accéder au site, il faut s'enfoncer dans les bois. Le nombre des bénévoles mobilisés est conséquent. Plusieurs dizaines de runners sont là pour orienter les festivaliers. Dorian Concept Trio et Omar Souleyman ont successivement lancé le coup d'envoi de cette nouvelle édition. Mais ce qu'il faut surtout retenir du jeudi 4 juin est la prestation conjointement livrée par le DJ américain Derrick May, le pianiste Francesco Tristano et l'orchestre Lamoureux. Un projet musical visant à marier musique électronique et musique classique. Les 60 musiciens de l'orchestre philarmonique, menés par l'artiste macédonien Dzijan Emin ont porté ce projet avec brio. Si Francesco Tristiano n'en est pas à sa première collaboration du genre, en France, ce type d'association semble inédit. On aurait aimé que le show dure plus longtemps. D'autant plus qu'il n'y avait pas trop de monde sur le site. L'opening n'a fait qu'attiser notre envie de poursuivre ce marathon électronique.
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Le samedi 6 juin, l'ambiance est décontractée. Alors qu'Antigone termine son set en scène Automne, direction la scène Eté de l'autre côté du site où Kosme avec sa flamboyante barbe rousse, résident du Sucre à Lyon, tributaire du « classic House » termine son set, l'occasion d'aller récupérer quelques tokens afin de pouvoir se ravitailler au Weather Kitchen. La nuit sera longue. La foule se dessine aux abords de la scène Eté pour écouter le premier live de S3A. Le jeune artiste house est devenu une figure emblématique des soirées et afters de la célèbre péniche Concrete, devenu temple de l'électro. Débordant d'énergie, il transmet sa puissance au public sur des sons funky et house. Aux alentours, on croise l'ex ministre de la culture Jack Lang, qui aime venir soutenir ce festival chaque année. Retour sur la scène Automne où Ben Vedren rallonge sa prestation d'une demi-heure, afin d'accueillir le tant attendu Ricardo Villalobos. L'artiste germano-chilien commence par un son micro-house en douceur pour se lâcher en fin de set. Ricardo est décidément une véritable bête de scène faisant transcender le public. On switch pour la scène Hiver, le temps d'écouter le début du live du belge Peter van Hoesen. Puis vient Marcel Dettmann, celui qui nous avait réveillé l'an dernier sur la scène du Bourget, nous promet une fois de plus un spectacle éblouissant. Les jeux de lumières et l'énergie du public lui font produire un set des plus enflammés. Il est parfois difficile de faire un choix entre les différentes scènes, nous terminerons en scène Automne avec le « choc des titans » de DVS1 & Rødhåd avec un set de près de 4h00.
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Du soleil, au vent glacial, les conditions météorologiques n'empêchent pas les festivaliers de se mouvoir en masse près de la scène Automne. La nuit s'achève, laissant place aux premiers rayons de soleil qui annoncent l'arrivée de la sibérienne Nina Kraviz. La DJettes qui fait danser les dance-floors du monde entier vient achever ce nouveau cru du Weather Festival avec un set techno piqué de pointe d'acide avec des inédits. Voulant démocratiser la musique techno, le Weather a encore réussi son pari grâce à sa programmation éclectique avec des têtes d'affiche comme Jeff Mills made in Detroit, en passant par des jeunes espoirs de l'électro française comme Romain Poncet ou S3A ou encore des ovnis comme Omar Souleyman. Le Weather Festival devient LE festival électronique référence parisien. A l'année prochaine !
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