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[LIVE REPORT] The Peacock Society-Nuit 2 (Samedi)

23 juillet 2014, par Untitled Magazine

Deuxième nuit au Peacock Society dans le Parc Floral de Paris. On décide de s'y rendre plus tôt afin de bien profiter du line-up copieux et attrayant !

Il est 21h et on commence par Wave Racer. Le jeune DJ australien propose un DJ set énergique, Il a tout de même le mérite d’ambiancer la salle, malgré le peu de monde sur la scène 2, avant l’arrivée du phénomène venu de Norvège, Cashmere Cat.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Programmé à 22h, ce qui peut paraître tôt, Cashmere Cat est actuellement un des DJ's et producteurs les plus en vogue. Après de multiples remixes très réussis, dont certains que nous avons programmés dans notre playlist de la semaine, deux EP déjà classiques, et des productions pour Ludacris et Ariana Grande, le jeune phénomène est attendu au tournant. C’est son deuxième passage à Paris cette année, après un DJ set à la Machine du Moulin Rouge, en avril dernier. Et ça ne sera sûrement pas le dernier tant l’artiste parvient à faire bouger la foule, grâce à des morceaux ciselés, qui mélangent habilement électro, hip-hop et trap. 1h15 qui semble être passé beaucoup trop vite.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

On passe ensuite à un autre phénomène : 1-800 Dinosaur. Un nom de code bizarre qui est en réalité le groupe électro de James Blake, le génie britannique que tout le monde s’arrache, déjà annoncé au prochain Pitchfork Festival, à Paris. Vous avez dit phénomène ? Il est accompagné de ses deux acolytes, Airhead et Dan Foat. Un trio qui fait les bonnes heures de la BBC Radio 1 grâce à une émission hebdomadaire qui nous fait découvrir chaque semaine de nouvelles pépites musicales. C’est en live que le groupe doit faire ses preuves et c'est réussi. On ne s’attend pas à forcément à des beats aussi lourds de leur part mais le résultat est à la hauteur. La fin du set, avec le remix du morceau « Life Round Here » de James Blake, est un régal pour les oreilles.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Un petit tour sur la scène 2 pour voir la prestation de Jimmy Edgar du label Warp Records. Et on peut dire que l’artiste sait faire monter la température. Alors que les derniers arrivés se précipitent pour rejoindre cette salle, la plus proche de l’entrée, le DJ déploie une musique tonitruante qui fonctionne à chaque fois. Ultra efficace.

On décide de faire un tour dans le festival, histoire de voir ce qui s’y passe. Les deux plus grandes scènes sont en intérieur mais cela n’empêche pas les festivaliers de faire la fête dehors. Les organisateurs ont pensé à poser un écran géant pour ceux qui veulent faire une pause tout en profitant du bon son. En errant dans les allées du Peacock, on aperçoit les photos signées JR, reconnaissables dès le premier coup d'oeil. Un camion qui, comme on pouvait s’y attendre, n’a pas jouer les nocturnes, vu le trop gros nombre de festivaliers. Juste à côté, se trouve la plus petite scène, la Secret Dancefloor. Ce soir-là, c’est la station de radio Rinse France qui est à l’honneur, avec Manaré aux platines. Un son plus underground résonne à travers les murs de la petite salle. Ce qui n’est pas pour nous déplaire ! Une bonne surprise !

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

La suite de la soirée n’est qu’une avalanche de grands noms de l’électro qui jouissent d’une grande popularité. On commence par le lyonnais Agoria qui investit les platines de la scène 1 dès 1h du matin. Un set de deux heures apocalyptique, présenté comme un des meilleurs sets du festival. Rien que ça.

On continue par la figure emblématique de la musique électronique outre-Rhin, le bien nommé Paul Kalkbrenner. Une bonne partie des festivaliers était venue spécialement pour voir le DJ berlinois, arborant t-shirts et maillots de foot de l'équipe nationale allemande pour l'occasion. Le DJ n’a pas même pas besoin de forcer son talent, grâce à ses nombreux hits, pour ambiancer une scène 1 qui affiche complet.

Il est 5h et c’est au tour du reimois Brodinski de montrer tout son savoir-faire derrière les platines. Le leader du label Bromance est à l'affiche de (presque) tous les festivals cet été. La recette est toujours la même : un savant mélange d’électro et de hip hop qui fonctionne à tous les coups. Tour à tour, le DJ électrise la foule grâce à ses propres compos "Let the Beat Control Your Body" ou "Dance Like Machines" et aux morceaux de ses potes, un petit Gesaffelstein et un remix de The Shoes par là. Un DJ set qui nous fera tenir jusqu'au bout de la nuit !

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Au final, la deuxième édition du Peacock Society est un très bon rendez-vous pour les fans d'électro comme pour les initiés. La bonne ambiance, le line-up de qualité et le très bon sound system nous fera revenir à coup sûr. A l'année prochaine encore plus #bouillant !




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