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[LIVE REPORT] The Peacock Society 2016 : Première édition hivernale au Parc Floral de Paris

3 février 2016, par Untitled Magazine

La troisième édition du Peacock Society se tenait au Parc Floral de Paris le samedi 30 janvier dernier. Une première hivernale qui accueillait une nouvelle fois une sélection de DJ’s triée sur le volet. Untitled Magazine était sur place et vous dit tout.

Depuis maintenant trois ans, le Peacock Society n’a fait que grandir. D’abord organisé en plein été, le festival a désormais droit à son édition hivernale. Au lieu des deux jours initialement organisés, l’événement s’est recentré sur un jour. Au départ, on n’est pas trop emballé. Un festival en hiver qui se déroule seulement sur une journée au lieu de deux. Mais la grande force réside dans le line-up, toujours orienté vers l’électro mais qui n’hésite pas à casser les barrières et à en offrir pour tous les goûts et tous les publics. De Motor City Drum Ensemble à Zombie Zombie en passant par Clara 3000 et DJ Koze, la sélection est toujours aussi affinée et rien que pour cela, cela donne envie de se bouger pour voir ça de plus près.

Dès notre arrivée, avant de prendre possession du dancefloor, on décide de faire un tour du propriétaire, histoire de voir les différentes animations et la répartition des scènes. Côté scène, rien n’a changé par rapport aux précédentes Peacock. On compte toujours trois scènes, deux principales situées dans l’immense salle et une plus petite salle, juste à côté. On compte plus de bars par contre pour ne pas attendre son verre trop longtemps. On aperçoit également des caisses d’un nouveau genre. En réalité, au lieu de payer ses consommations avec sa carte bleue ou en espèces, le festival a mis en place un système de carte, sur laquelle on crédite une certaine somme d’argent, qui nous permet de consommer. Si de prime abord, on ne voit pas trop ce que ça va changer, ce nouveau principe est bien ficelé. Moins d’attente au bar, aucun risque de perdre de l’argent ou de faire tomber sa carte bleue, serveurs plus réactifs qui n’a pas besoin de faire l’appoint en période de rush, tout est positif. Quelques bugs sont à déplorer mais rien de bien méchant. Une bonne idée qui on l’espère à l’avenir sera utilisé dans tous les festivals français et internationaux. Des casiers ont également été disposés pour placer ses affaires. On ne sait pas s’il y avait de la place pour tout le monde mais l’initiative est à souligner.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

On continue notre tour et on se retrouve à l’extérieur. Par rapport à l’été, on ne va pas se cacher, c’est moins vivant. Deux food trucks sont installés, ce qui est léger par rapport au nombre de festivaliers. Dans le décor, quelques sapins ont été disposés. Mais derrière ceux-ci se cachent en réalité des bains chauds. Et oui, c’est la grosse nouveauté de ce Peacock Society : l’installation de deux mini-piscines pour se réchauffer en plein hiver, une des disciplines préférés des Scandinaves. Avant de venir, dans le mail, on était surpris de lire « prenez votre maillot de bain et serviette ». On avait du mal à y croire et en fait c’était vrai. Heureusement, le festival prêtait des serviettes pour ceux qui n’y avaient pas pensé. Par contre, pas de prêt de maillot de bain donc il fallait être prévoyant. Des sessions de vingt minutes étaient organisées tout au long de la nuit. Une idée pour le moins originale ! On fait également un petit tour du côté de la borne photo qui nous permet d’immortaliser le moment.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

Après avoir fait un tour du propriétaire, direction les différentes scènes pour voir les artistes et DJ’s en action. On commence tout d’abord par le live de Zombie Zombie. Le duo Etienne Jaumet et Cosmic Néman foule pour la première fois la scène du Peacock Festival, avec leur musique, à la frontière entre électro, free jazz et rock expérimental. Un joyeux bordel qui permet de bien se mettre en jambe. Un petit tour par la plus petite salle, le Night-Club, avec AZF pour constater que l’ambiance est monté d’un cran avec un son acid ravageur. On retourne du côté d’une des deux grandes scènes, la Squarehouse, pour profiter des dernières minutes de Nathan Melja. Le DJ surprend en passant un peu de trap, Young Thug en tête, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

On fait une petite pause avant de repartir pour le DJ set de Daphni. Si son nom ne vous dit peut être rien, l’artiste est en réalité Caribou, Daphni étant son nom de scène en tant que disc jockey. On retrouve, pour notre plus grand plaisir, quelques remixes de Caribou et une électro pop psychédélique, sa marque de fabrique. Il se permet de passer quelques morceaux plus technos qui réjouissent le public, de plus en plus nombreux. Après ce bon set, l’une des têtes d’affiche de la soirée, Motor City Drum Ensemble, démarre son mix sur l’autre scène. C’est la seule déception de la soirée. On s’était habitué aux sets très house-funky de l’Allemand et voilà qu’il déroge à la règle et se restreint à des morceaux électro et techno. Des bons titres certes mais la patte funky, qui le caractérise, nous manque beaucoup.

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

© Cyril Coantiec © Cyril Coantiec

C’est un autre Allemand qui prend la suite des commandes en la personne de DJ Koze, qui n’a vraiment pas déçu. Le DJ, offre pendant 1h30, un savant mélange entre techno, minimal, tech house et hip hop. On en ressort heureux et malgré un début de fatigue, on a juste envie de ne plus s’arrêter. C’est au tour d’Andrew Weatherall de prendre les platines de la Squarehouse. Un début de mix prenant, aux accents électro, house, funk, qui est, cependant, un peu lent par rapport à l’heure tardive (5h). On finit par l’une des pointures de la house de Chicago, Theo Parrish. Très influencé par le jazz, il s’est peu à peu tourné vers un son qu’il qualifie de techno/house. Un mélange qui caractérise bien le set qu’il offre pour ce dernier mix de la soirée.

Au final, la première édition hivernale du Peacock Society a prouvé que le festival électro s'est imposé, en trois ans, comme l'un des événements majeurs de la musique électronique en France. Que ce soit la programmation variée comme les animations sur place et le système son-lumière, tout est réuni pour passer une excellente soirée.




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