UNTITLED MAGAZINE
Troisième et dernier jour pour Solidays. Après un samedi pluvieux, le dimanche s’annonce meilleur. Quelques nuages font leur apparition mais le temps semble plus clément pour apprécier ce dernier jour à l’Hippodrome de Longchamp.
On commence la journée par le groupe français Jamaica. Après un premier album éponyme à succès, le groupe revient avec un deuxième opus « Ventura », enregistré entre Los Angeles et Paris. Le quatuor est le premier groupe à se produire sur la scène du Domino. Peut-être pas le meilleur horaire pour de l’électro-rock. Mais ils ne se démontent pas et commencent d’emblée par un des singles de l’album « Hello Again ». Puis complètent leur live par des morceaux du premier album dont notamment le célèbre « I Think I Like U 2 ». Un bon concert pour débuter cette dernière journée de festivité.
© Cyril Coantiec
© Cyril Coantiec
C’est au tour de Christine and the Queens de se produire également sous le chapiteau du Domino. La jeune artiste française est une habituée des festivals, elle qui a remporté le prix Découverte au Printemps de Bourges en 2012 et le prix Premières Francos aux Francofolies de la Rochelle la même année. Et on comprend mieux cette moisson de prix lorsqu’on la voit sur scène. Elle défend son premier album « Chaleur Humaine », sorti en juin dernier. C’est une boule d’énergie qu’on voit sur scène, balayant tout sur son passage. Elle est maintenant entourée d’un live band et de deux danseurs. Une très belle découverte qui réchauffe l’ambiance après que le temps se soit un peu rafraîchi.
On se rend ensuite à la Green Room. Un endroit exclusivement réservé aux DJ's et à l’électro. Une tête d’affiche vient rendre visite à Solidays en la personne de Yuksek. L’artiste français est très attendu et ça se voit, au vue de la foule qui s’est empressée devant le DJ. Pendant près d’1h30, il a distillé un son nu-disco qui a ravi le public. Pari gagné !
© Cyril Coantiec
La scène Paris accueille un groupe très attendu en ce dimanche, Metronomy. Vêtus de beaux costumes blancs, les Britanniques jouent sur une scène très colorée, aux nuances de leur album « Love Letters ». Le guitariste du groupe motive la foule en frappant dans ses mains aux sons de leurs morceaux « Everything Goes My Way », « Aquarius », « The Upsetter », « Reservoir », « Corinne », « Heartbreaker » ou encore le tubesque « The Look ». Le groupe a, comme il le déclare, apporté le soleil : « We bought the sun ». Ils terminent ce live d'1h sur leur hit « The Bay » qui a ravi la totalité du public.
© Tess Barbier
© Tess Barbier
© Tess Barbier
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Encore une grande figure de la musique française : Woodkid. Ce ne sont pas moins de treize musiciens qui viennent s’installer sur la scène. Puis, le chanteur, Yoann Lemoine de son vrai nom, fait son arrivée sous les acclamations du public. L’orchestre démarre la symphonie. Woodkid se tourne, puis se retourne lorsqu’il doit chanter. C’est vêtu d’un survêtement et d’une casquette des Yankees que le chanteur ambiance le public. Le battement des tambours donne un caractère dramatique à ses mélodies. Comme s’il s’agissait d’une sentence divine.
© Tess Barbier
© Tess Barbier
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Du hip-hop pour continuer la soirée et quoi de mieux que de voir De La Soul faire leur entrée sur la scène du Dôme, à 21h. Les Américains ont révolutionné le rap US des années 90, grâce à un son unique, aux frontières du jazz, de la soul et du rap. Ce sont donc des légendes que les Solidays ont le plaisir d’accueillir en France. Un show d’1h10, servi par de superbes versions des hits « Me, myself and I », « Ring ring ring » et le titre des Gorillaz « Feel Good inc. ». Le rap, servi de cette manière, est une gourmandise dont on ne se passe plus. Un superbe concert avant le live de Skip The Use qui clôture cette 16ème édition des Solidays.
Ce sont donc les Lillois de Skip The Use qui ont le privilège de clore le festival. Le groupe de punk-rock français a sorti l’artillerie lourde sur la scène Paris. Les célèbres « Ghosts » et « Give Me Your Life » sont repris en cœur par le public. Comme d’habitude, le chanteur Mat Bastard, torse nu, met le feu à la scène, n’hésitant pas à crier et à rappeler la « chance de voir un public aussi hétéroclite à Solidays ». C’est ainsi que se termine cette très bonne cuvée 2014 de Solidays qui n’a jamais vu autant de monde se presser à l’Hippodrome de Longchamp, avec près de 175 000 festivaliers, un record depuis 16 ans. Vivement l’année prochaine !
Live report rédigé par Tess Barbier et Cyril Coantiec
