La 13e édition du festival Elektricity se tenait à Reims du 24 au 27 septembre derniers. Untitled Magazine était sur place et vous raconte tout.
Alors que la première soirée à la Cartonnerie, avec notamment Boris Brejcha et Tale of Us, a marqué les esprits jeudi dernier, c’est reparti pour une nouvelle soirée au festival Elektricity. Ce vendredi, ce sont quatre artistes qui sont attendus sur la célèbre scène du Parvis de la Cathédrale. Après la pop électro expérimentale de Flavien Berger et la pop mélancolique des Allemands de The Nottwist, c'est le groupe Django Django qui débarque sur scène. Alors que le public se fait encore attendre, les Britanniques sont présents pour jouer les derniers morceaux de "Born Under Saturn". Un troisième album apprécié par le public et la critique mais mal défendu en live. Les quatre membres ne sont pas des bêtes de scène et ça se sent. Ils multiplient les "You’re amazing" ou les "we are very happy to play in Reims" sans réelle conviction. Cela n’altère en rien la qualité du disque mais leur prestation manque de relief et d’énergie.
Pour terminer la soirée, on attend avec impatience le groupe électro français Club Cheval. Les quatre DJ’s, Canblaster, Myd, Sam Tiba et Panteros 666, qui ont fait leur preuve en solo, se réunissent désormais sur scène pour attendre patiemment la sortie de leur premier album, qui ne devrait pas tarder à arriver dans les bacs. Pour le moment, deux morceaux ont été diffusés sur Internet, le clubesque "From the Basement to the Roof" et la bombe house "Discipline". Cela fait juste pour un live mais les quatre membres se défendent très bien. La raison ? Grâce à leurs nombreux tubes en solo. Chaque membre joue leurs titres phares, notamment "Baby F-16" pour Panteros 666 et "I Think About You" pour Canblaster. Au final, le concert se finit un peu tôt, 45 minutes de live, mais le résultat est à la hauteur du talent des quatre Frenchies. On attend maintenant avec impatience de poser nos oreilles sur le premier disque de Club Cheval.
Ce samedi soir, c’est la deuxième et dernière soirée sur le Parvis de la Cathédrale de Reims. Une nuit de musique placée sous le signe de l’électro qui cogne fort. Après la bonne prestation du collectif parisien DBFC, c’est au tour de l’Américain Hudson Mohawke, signé sur le label de Kanye West, G.O.O.D Music, de défendre son deuxième album, "Lantern". Egalement connu avec le groupe TNGHT, duo qu’il partage avec Lunice, le DJ et producteur est désormais seul. Mais attention, c’est un vrai live que nous offre l’Ecossais. Un savant mélange de rythmes électro et hip-hop, bien dosé, qui offre une heure de concert très agréable à suivre. Toujours surpris par l’inventivité et la créativité du musicien, on est séduit par la performance de jeune talent à surveiller de près !
Le Parvis est désormais plein pour accueillir The Shoes. Le groupe, originaire de Reims, est très attendu et ça s’entend vu les cris et les acclamations du public rémois. Après deux premiers albums réussis, le duo, composé de Guillaume Brière et Benjamin Lebeau, s’apprête à sortir un troisième disque, "Chemicals", disponible le 2 octobre prochain. Les nouveaux titres "Feed The Ghost" et "Give It Away", en featuring avec Postaal, présent sur scène, font leur effet sur le public rémois. A noter les effets vidéos originaux qui mélangent des images de la pop culture complètement déformées, comme la photo des fesses de Kim Kardashian ou la visage de la pop-star Michael Jackson. Le groupe finit son heure de live par le célèbre "Time To Dance", toujours aussi efficace pour faire bouger la foule.
Pour clôturer cette dernière soirée, c’est le duo de DJ’s allemands Siriusmo et Modeselektor qui ont décidé de mêler leur talent pour créer Siriusmodeselektor. 1h de live 100% électro qui suinte, qui crache, qui dégouline… Autrement dit, des morceaux ultra efficaces qui donnent simplement envie de se lâcher ! A noter le génial "Berlin" de Modeselektor qui a offert une fin en apothéose ! C’est ainsi que se termine cette 13ème édition du festival Elektricity à Reims. Un bon festival grâce à une programmation alléchante, le tout dans un cadre splendide ! On ne peut que vous inciter à réserver votre dernier week-end pour vous rendre à la 14e édition l'an prochain !