Le scénariste et journaliste Olivier Guez signe, ici, un premier roman hilarant autour du sexe et de la judéité.
Jacques Koskas, petit-neveu du célèbre Ezéchiel et fils aimant de ses parents, est un trentenaire un peu loser, tiraillé entre ses idéaux et notre réalité. Nostalgique des années de la fin de l’Empire austro-hongrois, il se confronte, chaque jours, à la brutalité du début des années 2000. Ce jeune loser, qui se rêve en grand reporter ou célèbre intellectuel, est en réalité, incapable de s’insérer dans le monde réel. Tout ce qu’il entreprend est indéniablement voué à l’échec. Cet homme se cherche, s’interroge. S’interroge sur ses obsessions sexuelles, sa famille, ses amours et sa judéité qu’il compare souvent à l’érotisme. Jacques est ce genre de personnages, ayant vécu milles vies et ayant fait cent fois le tour de la Terre sans jamais avoir obtenu la moindre réponse à ses nombreuses questions.
En 2007, Olivier Guez a obtenu le prix du meilleur livre d’histoire et de recherche juives pour son essai intitulé « l’impossible Retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 » (Flammarion, 2007). Mais pour son premier roman, l’auteur a préféré se pencher sur une question : qu’est ce qu’être juif aujourd’hui ? Dans ce premier roman, tout y est : la religion, les projets professionnels, la laïcité et même le conflit israélo-palestinien.
Olivier Guez signe un premier roman hilarant autour d’un personnage loufoque doté d’ un humour troublant.
Les révolutions de Jacques Koskas, Olivier Guez, Edition Livre de Poche, 7,30 euros