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Les poules à Colin : quand Québec s’invite à Paris

23 juin 2016, par Untitled Magazine

Tout droit venus de Montréal, ces cinq jeunes mélomanes ont amené avec eux les traditions de Québec et leur bonne humeur communicative pour enchanter Paris ce vendredi 17 juin.

Béatrix, Sarah, Eléonore, Marie et Colin sont cinq amis d’enfance à qui les parents, tous musiciens, ont transmis l’amour de la musique. Il y a sept ans, ils décident de monter un groupe dont le nom joue de la majorité féminine du band : les poules à Colin. En 2014 sort Stewaves, leur deuxième album, d’une richesse musicale extraordinaire.

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« Ti Mé », le clip officiel

Mélangeant musique traditionnelle québécoise, jazz, folk et bien d’autres styles encore, ils ont conquis Québec et ont donc décidé, vendredi dernier, de venir présenter leur répertoire au public parisien.

Un concert surprenant

Arriver au 22 rue Delambre pourrait tout d’abord inquiéter : nous serions-nous trompés d’adresse ? Petite salle de comité cachée derrière une porte cochère, vous voilà plongés dans une ambiance totalement gaélique, la soirée étant organisée par la mission bretonne. Rien de très québécois à l’horizon. Qu’à cela ne tienne, ce soir le groupe attendu a prévu de vous emmener loin d’ici avec eux. Présents pour la première fois à Paris après trois anciens concerts en France, les Poules à Colin sont là pour présenter leur répertoire unique à la tradition 100% québécoise . Mélange de français, d’anglais, de dialecte canadien sans oublier une petite dédicace bretonne avec la réinterprétation de « pour passer le temps », les textes sont une mélodie à eux seuls. Mais les poules à Colin, c’est avant tout de la musique. Les cinq compères savent en effet très bien se passer de leur voix pour mettre l’ambiance, avec des interludes musicaux très longs voire parfois des morceaux sans chant. Au piano, à la basse, à la guitare, au violon ou au djambé, jouer semble aussi naturel que respirer pour eux, au point qu’on en oublie parfois leur jeune âge. Au niveau des percussions, les pieds de Colin et un chouilla de beatbox démontrent que l’on peut parfois se passer de batterie.

De la joie !

Pleins d’humour et de bonne humeur, les amis gardent le sourire en toute circonstance, même lorsqu’un instrument semble rechigner à s’accorder ou qu’un médiator glisse des doigts en plein morceaux. Jouant de leur accent et des quiproquos liés aux expressions françaises et québécoises (sachez ainsi qu’à Québec la turlute est un air de musique qui consiste à vous faire chanter des « ho ha » et « ho hé » sur un air de violon), les Poules à Colin savent aussi bien faire rire que faire chanter leur public. Avec eux, vous voyagerez jusqu’à Québec, levant les bras au son de balades comme Mary and Margaret, dansant sur le tempo entraînant d’une grande partie de leur répertoire, le tout avec un grand sourire communicatif. Une vraie bouffée de bonne humeur !

Si vous êtes curieux, on vous invite à jeter un œil sur leur site.




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