aJusqu’au 30 juillet, Bien Urbain accueille Escif et une quinzaine d’artistes pour la 6ème édition du festival de street art.
Qu'elles soient sur le sol, gravées dans le mobilier urbain, peintes dans une cour, alliées aux devantures ou encore à ciel ouvert, les œuvres de Bien Urbain s’affichent entre bien privé et public. Le principe de ce festival de street art est simple : depuis six ans, les artistes se succèdent et utilisent la ville de Besançon comme toile. Ainsi, il est possible d'observer les premières œuvres, peintes en 2011. Le parcours artistique permet de mêler la ville, et son mobilier urbain, au public. Le Grand Besançon, allié du festival, est ainsi à découvrir dans son ensemble grâce aux œuvres.
Cette année, c’est l’Espagnol Escif qui est l’artiste fil rouge. Il est présent tout au long du festival. Il est rejoint par une quinzaine d’artistes, aussi bien locaux qu’internationaux : Harmen de Hoop (Hollande), Sam3 (Espagne), Myr Muratet (France), Maider Lopez, Fermin Jimenez Landa, Daniel Muñoz San (Espagne) ... Un thème est ajouté cette année : « Après le mur ». Les œuvres sont aussi bien dévouées à rester qu’à être détruites voire effacées.
Ce festival se tient essentiellement dans le quartier Battant où presque chaque rue se prête au jeu. Il faut être à l’affût, lever la tête, se perdre dans les cours intérieures, baisser les yeux… Le café Chez Urbain vous accueille aussi pour préparer votre visite ou rencontrer les artistes. Il ferme ses portes le 30 juillet. Des visites en vélo sont proposées ainsi que divers ateliers et animations. Une balade sonore, préparée par Olivier Toulemonde, permet de faire le tour de la ville de Besançon le long de ses quais.