Dans « la poupée de Kafka », l’auteur met en scène un père et sa fille à la recherche du dernier secret du célèbre écrivain pragois, Frantz Kafka.
Orpheline de mère depuis son plus jeune age, Julie Spieler a des relations en dent de scie avec son père, Abel, universitaire à la Sorbonne et spécialiste de Kafka. Depuis l’âge de 6 ans, son père, n’a cessé de lui parler de « la poupée de Kafka », une vieille anecdote qui veut que durant ses derniers jours l’écrivain ait consolé une petite fille de la perte de sa poupée avec des lettres que celle-ci lui aurait envoyées. Mais ces dernières auraient disparues ou auraient été détruites par la dernière compagne de l’écrivain, Dora Diamant. Plusieurs universitaires espèrent encore retrouver ces écrits. A cause d’un chemin de vie universitaire compliqué, Julie part rejoindre son compagnon à Berlin, et fait l’incroyable rencontre d’Else Fechtenberg, une vieille dame qui se pourrait bien être la propriétaire de la poupée, et des lettres.
Assez bien ficelé, fluide par ses écrits et très bien documenté, l’ouvrage de Fabrice Colin nous transporte dans un thriller littéraire. Jouant avec les focalisation et les flash back, « la poupée de Kafka » nous transporte au coeur du dernier secret de l’écrivain. Et nous plonge alors au sein d’une histoire d’amour de la littérature.
La poupée de Kafka, Fabrice Colin, Edition Actes Sud, 20 euros. Sortie le 6 janvier 2016