Les fêtes de fin d’année sont passées, et le mois de janvier appelle à lui l’épiphanie. Longtemps plus importante que la fête de Noël, elle célèbre la présentation de Jésus aux rois Mages et s’établie sur un rite païen : les saturnales. Les romains avaient le droit, pendant 7 jours à la fin de l’année, de faire tout ce qu’il leur plaisait. Les choses s’inversent, les esclaves retrouvent leurs liberté, la critique est libre, le travail n’est plus. C’est de quelques coutumes que naît le tirage de la fève : un condamné à mort, par tirage de la fève prenait le rôle, pendant une journée, d’un roi et un soldat, toujours sur ce même principe, était désigné roi et pouvait commander tout ce qui lui plaisait le temps d’une journée.
Aujourd’hui l’épiphanie n’est qu’un prétexte pour passer un bon moment en famille ou entre ami et porter, le temps d’un repas, une couronne en carton doré sur le haut de la tête. (Le roi est bien loin de se retrouver avec les pleins pouvoirs et de décider qui fera la vaisselle du jour !).
Le maître pâtissier Hugues Pouget se fond dans la tradition et propose, cette année, de donner les pleins pouvoirs à Catherine Deneuve. La frangipane de Hugo et Victor sera simple cette année : pâte feuilletée au beurre frais, frangipane poudrée amande et éclats de noix caramélisées. Pour les amateurs de nouveautés, une version acidulée où l’on retrouve des zestes de Pamplemousse sera également disponible.
Qui a dit que les traditions étaient toujours mauvaises ?