Jusqu’au 26 octobre, l’Est parisien est aux couleurs de la Biennale de Belleville. Intitulée « La piste des Apaches », cette troisième édition propose des rencontres, des conférences et de nombreuses marches et itinéraires.
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Placée sous le signe de la marche, la Biennale de Belleville propose depuis le 25 septembre une ouverture sur la marche avec des artistes de talents. La Biennale a pour objectif de faire vivre le Grand Paris ainsi que la Petite Couronne et Belleville grâce à des liaisons pédestres, des visites souterraines géolocalisées sur smartphone, des voyages de bars en bars, et même des manifestations de fantômes.
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Entre les différentes manifestations proposées, il y a le projet Effleurer les Lilas de Dector&Dupuy. Ils mettent en place un voyage avec le public du Pavillon Carré de Baudouin à la Porte des Lilas et inversement. L’artiste marcheur Laurent Tixador, qui a relié Nantes à Paris pendant quinze jours, va exposer au terme de la manifestation les objets qu’il a créés durant son périple au Pavillon Carré de Baudouin. Les artistes Jacques Clayssen et Patrick Laforet ouvrent une liaison pédestre de quinze kilomètres entre la galerie Thaddaeus Ropac de Pantin à la galerie Gogosian du Bourget. La marche, d’environ quatre heures, se veut contrastée et passionnant.
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Le Pavillon Carré de Baudouin accueille nombre d’expositions. C’est le point névralgique de la Biennale de Belleville. L’espace dispose d’un comptoir où le public se tient au courant de la programmation. Il y a également une artothèque, un coin librairie,… Hormis l’exposition de Laurent Tixador, le public peut découvrir Brooklyn à Belleville. Cette exposition fait du spectateur un acteur de sa promenade. Comme lors des précédentes éditions de la Biennale de Belleville, un journal est édité. Entre carte de lieux, agendas et recueil de textes ou entretiens avec les artistes, cette publication est un guide indispensable pour profiter de l’événement. De nombreux artistes et galeries de Belleville s’associent également à la Biennale.