Dans un Bombay sale et glauque, un fillette disparaît. Toujours entre deux castings (ratés), Rahul, son égoïste de père ne pense qu’à sa carrière d’acteur tandis que Shalini, sa mère, cloitrée par son nouveau mari, Shoumik, un commissaire de police violent, se bourre de calmants et de whisky. Entre les trahisons du meilleur ami et l’appât du gain, il n’y a aucune âme noble à l’horizon.
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Loin des douceurs et des couleurs du film The lunchbox, Ugly dépeint un Bombay sale et triste. On entre vite dans le film. Dès les premières minutes, les personnages s’installent et leurs relations deviennent aussi désastreuses qu’inquiétantes. Lorsque la petite Kali disparaît de la voiture de son père, tous se mettent à la rechercher. Entre le meilleur ami du père qui se fait tabasser par une police un peu trop zélée et une mère dépressive et alcoolique qui profite de la disparition de l’enfant pour « s’en mettre plein les poches », on se surprend à se prendre d’affection pour Shoumik, le chef de la police. Il semble être le seul à vouloir le retour de Kali. Accro à ses téléphones portables, il maintient l’ordre et la peur autour de lui.
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Ugly est un film qui porte bien son titre. L’ambiance est sale, gênante et immonde. Cependant, les acteurs sont excellents. On arrive à détester les parents et leur entourage. Le zèle et l’incapacité de la police locale ne laisse que peu d’espoirs pour retrouver la fillette. L’histoire, malgré ses nombreux rebondissements se tient. On adore ce film autant qu’il nous dérange. Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du public.
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