Pour son dernier carnet intitulé "Paris, je t'aime", l’illustrateur Lapin a décidé de s’atteler à son premier amour, celui de la ville Lumière, dont les croquis sont exposés chez Artazart Design Bookstore jusqu’au 11 septembre prochain.
© Lapin "Paris, je t'aime"
Une ode à la ville qui fait du bien
Paris, Quai de Valmy. Un énorme graffiti où il est inscrit "Fluctuat Nec Mergitur" surplombe le canal et offre une vue originale aux habitués du café Prune. C’est un peu plus loin, chez Artazart Design Bookstore, librairie mythique du canal Saint Martin à la façade rouge flamboyante, que l’illustrateur Lapin a décidé de faire le lancement de son dernier carnet de croquis « Paris, je t’aime », le 14 juin dernier.
Des mots doux et une ode à la ville qui contrastent avec un contexte politique et social plus que tendu. La libraire a en effet échappé de peu à plusieurs dommages collatéraux ; d’abord les attentats du 13 novembre qui ont eu lieu non loin d’ici, et plus récemment les manifestations contre la loi travail qui ont parfois dégénéré. Les temps sont durs pour la librairie mais ici, l’espoir et la joie de vivre sont communicatifs et sont même inscrits sur les vitrines, comme en témoigne l’exposition de croquis de Lapin.
© Lapin "Paris, je t'aime"
Le voyage comme première source d'inspiration
Pour cet événement spécial, l’illustrateur est installé au bout de la salle, signant un à un les carnets que lui tendent les visiteurs venus spécialement pour lui, ou l’ayant découvert au détour d’une promenade en franchissant par curiosité les portes d’Artazart. On boit une bière Demory, brassée au sein de la capitale, en parlant de voyages, de dessins, de Paris.
Lapin est ce que l’on appelle un « urban sketcher ». Avec son look un peu bohème, il parcourt le monde muni de son carnet et dessine tout ce qui l’entoure pour illustrer ses voyages. Après de nombreuses villes éditées comme Cuba, Istanbul, Tokyo ou Barcelone, c’est à Paris qu’il a décidé de poser ses petits instruments de dessin.
© Lapin "Paris, je t'aime"
Une vie parisienne bien loin des clichés
Dans ce dernier carnet, Lapin a souhaité capturer des moments de vie parisienne, bien loin de la carte postale édulcorée, mais traduisant plutôt un Paris populaire empreint de contrastes historiques. C’est toujours avec son chapeau et ses carnets sous le bras (plus précisément des cahiers de comptabilité chinés dans des brocantes et reconvertis par la suite, ce qui en fait sa marque de fabrique) que l’artiste part dessiner à la terrasse d’un bar, dans une station de métro, au soleil ou sous la pluie… Au fil de ses créations, Lapin a construit son propre Paris, basé sur des rencontres, des amitiés ou encore des coups de cœur : Une vision personnelle de la ville mais dont l'imaginaire à la fois drôle et poétique parlera à toutes et tous, un sourire au coin des lèvres.
Vous pouvez retrouver les croquis de « Paris, je t’aime » en exposition à la librairie Artazart jusqu’au 11 septembre prochain.
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Livre « Paris, je t’aime », Exposition chez Artazart Design Bookstore Jusqu’au 11 septembre 2016 83, Quai de Valmy, Paris 75010