logo UNTITLED MAGAZINE
Le webzine des plaisirs culturels
Rechercher
Instagram Facebook Twitter

Karl Lagerfeld imagine les nouveaux costumes de l'Opéra Bastille

13 juillet 2016, par Untitled Magazine

Pour son nouveau ballet Brahms-Schönberg Quartet, présenté à Bastille en ce début juillet, l’Opéra de Paris a fait appel à l’un des plus grands noms de la mode française : Karl Lagerfeld.

Après Yves Saint Laurent pour Notre-Dame de Paris de Roland Petit, Christian Lacroix pour Joyaux et Le Palais de cristal de Balanchine ou Shéhérazade de Blanca Li, L’Opéra de Paris, s’offre Karl Lagerfeld. L’Opéra de Bastille présente ce mois-ci un ballet créé par le chorégraphe russe George Balanchine sur une musique de Johannes Brahms et Arnold Schönberg, et présenté pour la première fois à New York en 1966. Le Kaiser de la mode, à la tête de la direction artistique de la maison Chanel depuis trente-trois ans déjà, revisite les costumes et les décors de l’Opéra.

Le créateur a imaginé, à la demande du chorégraphe Benjamin Millepied, les costumes de scène de «Brahms-Schönberg Quartet» de George Balanchine. La création se divise en quatre collections, correspondant aux quatre mouvements du ballet. Karl Lagerfeld, originaire d’Hambourg en Allemagne, s’est inspiré à la fois du XIXe siècle de Brahms, de la modernité de l’époque récente de Schönberg, des peintures de Hoffmann et de Klimt notamment qui ont permis la réalisation des gilets en damier noir et blanc des hommes, ou encore de la célèbre porcelaine de Wiener Werkstätte. De somptueux costumes « ultra-couture » s’éveillent sur une palette de couleur allant du noir au blanc, couleurs très chères au designer qui jouent avec les lignes et les volumes. Les danseuses s’envolent dans des corsets en soie et velours, des tutus romantiques et vaporeux, dont les tulles se déclinent de blanc, de rose ou bien d'orange selon les tableaux. Pour illustrer la dimension tragique de la partition, Karl Lagerfeld a imaginé comme décor un vieux palais surplombé par grands drapés gris qui tombent jusqu’au sol. Un décor faisant écho à l’intention du chorégraphe, évoquant ainsi la grandeur déclinante de l’Empire austro-hongrois.

À découvrir sur la scène de l’Opéra Bastille, jusqu’au 15 juillet prochain, date à laquelle Benjamin Millepied quittera officiellement ses fonctions à la tête de la danse de l’Opéra de Paris.

[embed]https://www.instagram.com/p/BHccKP9Bi78/?taken-by=karllagerfeld[/embed] [embed]https://www.instagram.com/p/BHSQ6YhgPDB/?taken-by=operadeparis[/embed] https://www.instagram.com/p/BHSRNyxAqlM/?taken-by=operadeparis


auteur
Le webzine des plaisirs culturels.


Retour

Articles similaires

Les Éclatantes #5. Ateliers, expos et lives de Claire Laffut et Pépite
Dans un jardin qu'on dirait éternel - au cœur de l’art du thé japonais
« Imagine Pablo », le nouveau podcast du Musée national Picasso-Paris
Podcasts : de la culture à écouter
« Habitudes » : un tout nouveau podcast autour de l'habillement
Sélection "girl power"
Part-Time Friends : "Notre truc, c'est d'essayer de faire des bonnes chansons"
Magma : les témoins de l’Histoire ont désormais leur podcast
Inscrivez-vous à notre newsletter :
Site réalisé par
Ciel Bleu Ciel