UNTITLED MAGAZINE
Depuis maintenant un an, les quatre membres du groupe Inner Brain distillent leur son pop-rock, à travers les salles parisiennes, Avec une dizaine de titres à leur actif, Inner Brain s’est produit au Gibus Café, au Batofar, à l’Opa Bastille, au Paris Paris et encore à la Boule Noire. Félix (guitare), Bastien (clavier/chants), Bruno (batterie) et Pierre (basse) se sont produits dernièrement au festival Fallenfest, à la Cigale, à Paris. Une deuxième place acquise, qui leur a permis de se faire remarquer et qui pourrait constituer un tournant dans leur carrière. Interview.
Untitled : Comment vous êtes-vous connus tous les quatre ?
Bastien : J’étais dans une école de musique qui se situe dans le quartier de Pigalle, à Paris, l'ATLA. C’est là où j’ai rencontré Bruno. Pierre est un ami de Bruno. Cela fait cinq ans que je joue avec Félix. On était voisins. On jouait des classiques du rock : les Stones, le Velvet Underground…, des classiques des années 60,70. Cela fait un an qu’on joue tous ensemble.
Quelles sont vos influences ?
Félix : Le rock des années 60-70. On aime aussi ce qu’il y a de mélodique. On veut garder les instruments de base du rock, pour composer nos morceaux. La formation reste tout de même classique. On est des grands fans de rock mais ce qu’on fait ressemble plus à de la pop.
Avez-vous étudié la musique au sein d’écoles ou de conservatoires ?
Bastien : J’ai étudié à l’ATLA pendant deux ans, une école de musique à Pigalle.
Félix : Je fais des études de commerce. Je suis le seul à faire quelque chose à part. J’ai toujours aimé gratter dans mon coin, par passion
Pierre : J’ai étudié au centre Didier Lockwood à Dammarie les Lys avec Bruno, le bassiste. On a appris l’improvision, les gammes. C'est très formateur.
© Cyril Coantiec
Avez-vous participé à d’autres tremplins que le Fallenfest ?
Félix : C’est notre premier vrai tremplin. C’était une belle expérience pour nous permettre de parfaire notre premier EP qui est en préparation. On est en train de finir de mixer les morceaux de ce premier disque, qui devrait sortir début mars. On s’est également inscrit au festival les Déferlantes à Argelès sur Mer et au Chorus Festival, à la Défense. On attend la réponse pour le moment.
Bastien : Ce qui est bien avec le Fallenfest, c’est que cela nous permet de jouer dans des grandes salles à Paris, entre le Divan du Monde, la Boule Noire et la Cigale pour finir. C’était vraiment l’apothéose.
Comment définissez-vous votre musique ?
Pierre : C’est du rock mélodieux. On essaie de faire des chansons qui ont chacune leur identité. Pour nous, c’est important que chaque titre raconte une histoire. On assemble nos sons pour faire quelque chose qui convient à nous quatre, tout en restant moderne.
Où vous produisez-vous en concert ?
Bastien : On joue à Paris. On aimerait bien jouer en Europe cet été. Comme on chante en anglais, le but serait d’aller voir à l’étranger. Ce n’est pas encore fait mais on aimerait bien.
© Cyril Coantiec
Pourquoi avez-vous choisi de chanter en anglais ?
Félix : On aime l’anglais. On trouve que c’est plus chantant. Tout ce qui est rock est anglais donc c’est venu naturellement.
Bastien : Pour être produit en France, chanter en français pourrait être une solution. Il faudrait qu’on essaie. Il y a de plus en plus d’artistes français qui chantent en anglais et qui fonctionnent. On se dit que c’est possible.
Où peut-on retrouver et écouter vos morceaux ?
Félix : On a une chaine YouTube avec quelques clips et des vidéos de nos concerts. On a également une page Facebook et une page Soundcloud pour écouter nos sons, retrouver notre actualité et nos photos des différents événements auxquels on participe.
Propos recueillis par Cyril Coantiec
© Inner Brain
