Découvert par Franz Schuller (gérant du groupe Half Moon Run) à Sydney, soutenu et enregistré par Marcus Paquin (Arcade Fire, The National, Local Natives), première partie de James Bay : attention, prodige ! Jeune artiste aux blondes boucles australiennes, Hein Cooper est l'auteur-compositeur de musiques indie-folk ondulées. Son premier album, The art of escape, « appel à toutes les merveilleuses âmes itinérantes qu'il a croisées dans sa vie », sortira le 15 avril 2016 en France.
Au cœur de ses compositions : la transformation, le changement et l'escapade. Des métamorphoses que l'on retrouve dans chacune des chansons de l'album. Pour annoncer ce dernier et donner un léger avant-goût de ses talents, Hein Cooper a proposé sur internet une reprise aussi délicate que discrète de la chanson Runaway de Kanye West. On passe du grave à l’aigu, du rap au folk, et les scansions du refrain « Let's have a toast for the douchebags, let's have a toast for the assholes » prennent un sens tout à fait différent dans la bouche tremblée du jeune interprète.
https://www.youtube.com/watch?v=hVFa_oZP-40L'album, The art of escape, oscille quant à lui entre différentes influences. Une grande loterie entre les voix diaphanes de Phoenix, les rythmes de Paolo Nutini et les vibrations de Tom Odell. Pourtant, le style est personnel. Les instrumentations sont relativement simples, la plupart du temps on apprécie une guitare acoustique, parfois des tonalités électroniques, des basses synthétiques et des échos artificiels. On danse sur « Rusty », « All my desires » et « Overflow », on regarde les étoiles avec « The art of escape » et « Dopamine », on plonge en suivant « Luna Sky » et « Curse my life »... On voyage sur le fil de cette voix émue et sensible. Pari réussi pour Hein Cooper, dont l'album nous transporte sur les plages lisses d'une Australie au coin du feu : un artiste à suivre, à Paris notamment, lors de son passage au point éphémère le 11 mai prochain.
Pour écouter l'album, c'est ici.