La sortie du premier album de Cakes Da Killa est imminente. Prévu pour le 21 octobre prochain, on espère y retrouver le flow constant et l'agressivité du rappeur. Il nous met l'eau à la bouche avec deux premiers titres publiés ce mois-ci.

Cakes Da Killa est New-Yorkais. Il n'a aucune pudeur lorsqu'il s'agit de parler de sa vie sexuelle, c'est d'ailleurs un des sujets principaux de sa musique. Performeur d'un rap agressif, ses textes oscillent entre l'argent, la mode et son homosexualité.

Il a fait son coming-out alors qu'il n'avait pas encore dix ans. Pour autant, il refuse l'étiquette du queer rap que l'on colle parfois à sa musique. Selon lui, les styles de Zebra Katz, Mikky Blanco, Azelia Banks et le sien, sont tous trop différents pour être qualifiés sous le même terme. Sachant que cette expression désigne une orientation sexuelle et une origine musicale underground, et non des points communs au sein même de cette musique.

D'abord parti pour être journaliste, il s'est finalement tourné vers des études de modes. Il rappait au départ pour payer ses factures. C'est pourtant au lycée que commence son processus créatif, inspiré de rappeurs des années 90, comme Missy Elliot ou Busta Rhymes.

Autant dans la mode que dans la musique, il cherche à être indépendant et unique. Il refuse qu'on lui dicte ce qu'il doit être, et fait tout pour se démarquer. Il travaille avec beaucoup de producteurs différents, en fonction de ses envies et de ses projets.

S'il appelle le succès aujourd'hui, du haut de ses 25 ans, il ne se voit pas continuer à rapper trop longtemps. La musique est pour lui une transmission, il faut faire son temps et laisser place aux nouvelles générations.

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