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Flesh and Bone, le monde désenchanté du ballet

28 décembre 2015, par Untitled Magazine
Claire (Sarah Hay) décide de laisser Pittsburgh et son passé difficile derrière elle pour se rendre à New York, où elle intègre une compagnie prestigieuse de danse classique. Créée par Moira Walley-Beckett (connue pour son travail de scénariste sur Breaking Bad), Flesh & Bone propose une vision cruelle du monde du ballet à travers les yeux d'une ballerine innocente. Alors que l'unique saison est disponible dans son intégralité sur OCS Go 100% cinéma et séries, il est grand temps de faire le point sur cette mini-série très réussie et d'explorer les raisons pour lesquelles un visionnage s'impose de toute urgence.

Flesh and Bone 2015 © STARZ/OCS. TOUS DROITS RÉSERVÉS.

 Flesh and Bone ne propose certes, peut-être pas un contenu tout à fait original, mais le présente d'une telle façon qu'elle en renverse toutes les idées préconçues autour du ballet. On plonge directement au coeur d'une compagnie où la compétition fait rage. Non seulement, chacune des ballerines est soumise à un entraînement intensif pour donner le meilleur d'elle-même en toutes circonstances, mais l'arrivée d'une nouvelle ballerine, Claire Robbins, qui n'a jamais été confrontée à l'excellence, va créer un sentiment de compétition féroce entre ses collègues et va complètement secouer les fondations de la compagnie de danse. En effet, Paul, le directeur de la compagnie (Ben Daniels) voit en elle une véritable danseuse étoile et souhaite de faire d'elle la star montante qui va redorer le blason de sa carrière. Ainsi, la pureté et la naïveté de la jeune Claire vont être mises à dure épreuve, et ressortent d'autant plus qu'il s'agit, pour l'actrice Sarah Hay qui l'incarne, sa première véritable expérience en tant qu'actrice. La créatrice de la série a en effectivement tenu à montrer l'authenticité dans toute sa splendeur en n'engageant que de véritables danseurs, qui savaient également jouer la comédie.
Il est donc très simple de se prendre d'empathie pour la protagoniste, qui pose un regard nouveau sur le monde pas si glamour et impitoyable du ballet. La jeune femme doit se débrouiller seule, entre son directeur qui pose sur ses frêles épaules le succès entier de leurs prochaines représentations, ses collègues danseuses incroyablement jalouses et le retour de son frère avec qui elle entretient une relation des plus compliquées.
La lenteur et l'intensité de la série semblent alors tout à fait cohérentes avec son thème. Flesh and Bone est superbement mise en scène et jouit d'une esthétique absolument divine. Pour le prouver, voici le générique de la série, représentant à merveille tout l'esprit de la série.
https://www.youtube.com/watch?v=Waw8_NJ5W4A A défaut de se voir prolongée d'une seconde saison, à cause de budget trop importants, la série propose une fin tout à fait satisfaisante, puisqu'elle a été tournée, non pas comme s'il s'agissait d'une série de plusieurs épisodes, mais plutôt comme un véritable film de huit heures, avec une fin bien définie à l'avance.



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