L’artiste que l’on s’arrache
Depuis quelques temps, impossible d’ignorer Nathalie Rose Findlay. Du haut de ses 24 ans, cette jeune et jolie anglaise a envahi les scènes anglo-saxonnes – aujourd'hui internationales – avant même d’avoir brandi son premier album. Auteure, compositeur et interprète, sa musique tout droit venue des rues mancuniennes, tantôt rock-garage tantôt punk, parfois grunge, et a su séduire les âmes rebelles. Bête de scène, elle a su se faire très vite remarquer. Ainsi, elle a accompagné Jake Bugg, de même que The Courteneers, Miles Kane et Brandon Flowers en tournée. Pourtant, si la chanteuse et ses trois instrumentistes sont aujourd’hui surtout connus pour leurs performances live spectaculaires, c’est avec leur premier album qu’ils essaieront, en octobre prochain, de conquérir les cœurs et les tympans.
Octobre... L'attente est longue
L’album de Findlay est clairement attendu , et ce n’est pas le succès des singles « Greasy Love», « Off & On » et « Electric bones», avec leurs plus d’un million de vues, qui nous permettraient d’en douter. Ces trois premiers titres promettent un album détonant, énergique et, on l’espère bien, un peu débridé. Si « Greasy Love » et « Off & On » jouaient avant tout sur le survoltage aux accents punk, Nathalie nous rappelle son côté un peu plus rock avec son titre « Electric Bones » (qui, par certains côtés pourrait faire resurgir le très lointain souvenir des Plasticines). Sorti en mars dernier, ce titre s’est classé directement en deuxième position du chart Spotify aux Etats-Unis et au quinzième rang au niveau mondial. Que dire alors du clip, qui vient clairement consacrer le morceau d'un piquant unique ?
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=LEWt2-3AO_M[/embed]Certes, le scénario rappelle énormément celui de « Greasy Love » : la caméra suit une Nathalie haute en couleur pendant qu’elle part à la conquête de la rue, même si cette fois le décor ne semble pas avoir croisé de LSD. Mais cette redite reste malgré tout une mince critique face à un nouveau clip fou à souhait, ni trop vulgaire, ni trop cliché. Tourné à Paris - de l’ambiance nocturne et érogène du quartier de Pigalle à celle légèrement plus retenue de l’avenue Montaigne - l'atmosphère devient électrique dès les premières secondes. Entre sex-shops et top less, arborant l'éternelle et indémodable coiffure à la Jane Birkin, Nathalie joue de son côté provoc’ et fait monter la température. Comme lors de son dernier shooting (cf. un peu plus haut), la jeune femme aime montrer qu'elle n'a pas froid aux yeux. On l’adore, elle autant que ses sons de guitares saturées aux réminiscences 50’s, ses distorsions de voix et ses refrains pop addictifs.
En attendant ...
Découverte en France au Festival Les Inrocks en 2013 avant de reparaître aux festivals Chorus, Europavox, Garorock et au Cabaret Vert l’an dernier, c’est au festival Hop hop pop à Orléans le 16 septembre ou le 23 septembre au Festiv’art d’Amiens que vous pourrez retrouver Findlay et ses acolytes. De quoi patienter d’ici la sortie de l’album, prévue pour le 21 octobre.