Un groupe de criminels aux super-pouvoirs est engagé par Rip Hunter, un agent de la confédération des maîtres du temps revenu dans le passé pour faire face à une menace planétaire. Plus que des super-héros, ils deviendront alors des légendes. Reprenant les personnages des D.C comics, la série Legends of Tomorrow réunit alors les plus illustres protagonistes des séries de super-héros diffusées par la même chaîne, Arrow et The Flash. A la tête, on y retrouve la même équipe que les séries dont elle est dérivée : Andrew Kreisberg, Greg Berlanti et Mark Guggenheim, l'auteur des comics.

Elle faisait partie de l'une des séries les plus attendues de ce début d'année. Et pour cause, elle faisait le lien entre deux séries  de super-héros très appréciées du public : The Flash et Arrow. Legends of Tomorrow se concentre sur une bande de méchants contraints de faire équipe afin de combattre une menace qui s'abattra sur l'Humanité. Un aparté qui ne devrait, à priori, n'être composé que d'une seule et unique saison, portant seize épisodes, prenant ainsi la forme d'une mini-série, voire d'une anthologie si la série venait à être renouvelée. Ce qui laisse donc l'opportunité aux scénaristes d'exploiter cette bande de hors-la-loi comme ils l'entendent. En effet, l'une des plus grandes qualités de la série est de puiser avec le plus grand soin dans les comics DC et leurs personnage et de rester au plus proche de leurs influences.

Pourtant, Legends of Tomorrow nous laisse indéniablement sur notre faim. D'une part, parce qu'il s'agit d'une série pour les fans. Pour les fans d'Arrow et The Flash, qui retrouveront quelques invités surprise et passages éclairs des protagonistes de l'une ou l'autre dans le dérivé. L'inconvénient est qu'il est plus judicieux de suivre les deux séries pour regarder cette dernière, afin d'en comprendre toutes les subtilités. Par ailleurs, et malgré un pilote plutôt solide, la série souffre encore d'énormes défauts comme son manque de crédibilité ou son jeu d'acteur parfois ballot. Legends of Tomorrow laisse la place à l'amélioration, encore faut-il convaincre le public de rester pour la suite afin de pouvoir faire ses preuves.