La conférence d’ouverture de l’European Lab, menée par Vincent Carry, interroge sur la « Génération Reconstruction » avec différentes personnalités de la vie culturelle.
C’est dans l’auditorium du Musée des Confluences que se déroule une partie des conférences de l’European Lab. Celle d’ouverture marque l’intérêt du forum et des rencontres. Cette 6ème édition se base sur « Culture : Année Zéro ». Les crises ambivalentes qui touchent la vie culturelle rassemblent les acteurs qui la composent. Jusqu’au 6 mai inclus, ils sont à Lyon pour essayer de dégager solutions et nouvelles idées. Ecran de ce qui rassemble atouts et projets, l’European Lab semble, cette année, s’être mobilisé en direction de la jeunesse. Celle-ci est au cœur des palabres de la conférence d’ouverture.
Introduite par Georges Kepenekian, adjoint à la culture à la ville de Lyon, la première conférence axe son propos sur la vie culturelle.
La « Génération Reconstruction » est celle qui se mobilise place Maidan en Ukraine ou encore celle qui est « appelée à sauver l’Europe », selon un ministre italien, pour Vincent Carry, directeur d’Arty Farty, qui ouvre la conférence. Il insiste sur la jeunesse et sa défiance envers l’Europe et ses institutions. Vincent Carry parle de ces montées nationalistes qui paralysent la culture et in fine « l’ampleur du désastre démocratique » s’annonce.
A la tribune, Anna Tallineau Directrice générale déléguée l’Institut Français, Jean-Noël Tronc Directeur général de la SACEM, Bruno Boutleux Directeur général d’ADAMI, Nicolas Dufourq Directeur général de Bpifrance et Karel Bartak Chef d’unité du programme Europe Créative, parlent de la crise culturelle, des essais, des solutions, de leurs projets, des prochaines échéances. Cette conférence marque l'intérêt de ces institutions, le regard porté par leur dirigeant. Seul le message de Vincent Carry passe vraiment. Pertinent, il s'articule entre la "Génération Reconstruction" et celle qui est perdue.