Le week-end dernier, tatoués, percés et amateurs d'aiguilles s'étaient donné rendez-vous à La Villette. La quatrième édition du Salon mondial du tatouage à tenu ses promesses.
© Cindy David.
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Avec près de 300 exposants, des milliers de visiteurs et autant de bières consommées, il était difficile de passer à côté. Les plus assidus ont assisté aux différents concours organisés pendant les trois jours. Samedi soir, pour "the best of the day", ils étaient une vingtaine à se suivre sur scène pour montrer leur plus belle œuvre tatouée dans la journée. Devant un jury, présidé par Tin-Tin le maître des lieux, et un public averti, les tatoués ont exhibé leurs corps dessinés. Parmi les plus belles œuvres, on garde une jeune fille morte sur le bras d'une gothique, un tribal sur un crâne, une baleine sur un avant-bras et un mix entre un rhinocéros sous LSD et un lémurien sous acide. Ces deux derniers repartent d'ailleurs vainqueurs ex-æquo.
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Dans les stands, on tatoue à la chaîne. Si certains sont relax, d'autres peinent à cacher les larmes de douleur. Entre les poussettes bruyantes, les ados extasiés et les quarantenaires ébahis, on se presse. La population reste pourtant zen et calme. Les effluves des fumeurs qui restent dans leur coin à l'extérieur n'atteignent pas les plus jeunes qui semblent compatir devant une jeune fille qui se fait tatouer la cuisse.
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Entre les ventes de dessins et de tee-shirts, chacun fait son commerce. Les books se consultent et les premiers concerts commencent. La scène des Halles devient un centre d'attraction. Les familles quittent les lieux. Les ados sont aux anges et se donnent rendez-vous pour la cinquième édition.
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