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Critique : Waste Land, un film de Pieter Van Hees

24 mars 2015, par Untitled Magazine
Une ville, Bruxelles, un flic, Léo Woeste et un meutre. C’est le point de départ du film Waste Land, réalisé par Pieter Van Hees. Troisième long-métrage du cinéaste flamand, Waste Land conclut un triptyque autour de "l’anatomie de l’amour et de la douleur" selon les propres termes du cinéaste flamand. Une plongée sombre dans la capitale belge, où se mélangent rites voodoo et fascination en plein cœur de la communauté africaine bruxelloise. Léo Woeste, incarné à l’écran par Jérémie Rénier, est inspecteur à la brigade criminelle de Bruxelles. Un quotidien difficile jusqu’à l’enquête sur le meurtre d’un congolais qui amène le policier à rencontrer la sœur de la victime. Dès lors, la vie de l’inspecteur va changer, jusqu’à l’emmener vers des contrées mystiques. 4--wl_catchfight La grande force de ce long-métrage est de découvrir la face cachée de Bruxelles. Bien loin des images "carte postale" et des monuments et lieux emblématiques, Pieter Van Hees nous plonge dans une ville froide, triste, morne, où le quotidien est loin d’être rose tous les jours. La communauté africaine, peu visible dans les autres films tournés dans la capitale, est ici au centre de toutes les attentions. Une autre manière de montrer la ville forte appréciable. L'autre point fort du film sont les acteurs. Jérémie Rénier, qui s’est préparé pendant plusieurs mois pour camper son rôle d’inspecteur, est très juste. Ses problèmes conjugaux, sa quête d’identité, sa perte d’équilibre, tout va le conduire à vivre une véritable descente aux enfers crédible. A noter également la prestation de l’actrice Natali Broods, qui incarne la compagne de Jérémie Rénier à l’écran. Elle incarne avec force une femme qui se bat pour comprendre et aider son compagnon. critique 2 La faiblesse de Waste Land réside dans le manque de liant du scénario. Certains ressorts scénaristiques paraissent un peu fantaisistes. A certains moments du film, le spectateur peut se sentir perdu, naviguant entre rêve et réalité. Les rites voodoo peuvent paraître difficiles à cerner, ces pouvoirs étant assez abstraits. Sélectionné au festival international du film de Toronto 2014, au festival international du film de Pusan et primé au festival de cinéma européen des Arcs avec le prix Cineuropa, Waste Land est un polar bien ficelé, qui permet de découvrir Bruxelles sous un autre jour. Retrouvez jeudi prochain l'interview de Jérémie Rénier pour le film Waste Land sur Untitled Magazine. Waste Land Un film de Pieter Van Hees Avec Jérémie Rénier, Natali Broods, Babetida Sadjo… Sortie le 25 mars 2015 l_waste-land-avec-jeremie-renier


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