Two Hundred Thousand Dirty est le premier long métrage de l’Américain Timothy L. Anderson. Pour son premier format long, le réalisateur met en scène deux losers, vendeurs de matelas dans un centre commercial désert, qui voient leur routine bouleversée lorsque leur nouvelle collègue, Isabelle, leur propose d'assassiner son ex-mari contre une somme de 200 000 dollars.
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Le duo est composé de Mark Greenfield, quadragénaire aux faux airs de Jeff Daniels version Dumb et Dumber, et Coolio, ex-star du rap américain, reconverti en acteurs à l’occasion.
Depuis le début des années 1990 et l’explosion du style Tarantino, fait de dialogues aussi saugrenus que jubilatoires, entretenus par des personnages pas toujours futés autour d’histoires de pognon sans morale, le cinéma américain nous a livré bon nombre de pâles copies du genre. Une fois de plus, Two Hundred Thousand Dirty prouve qu’il ne suffit pas de filmer durant de longues minutes des personnages incapables de s’entendre sur des sujets insignifiants, pour rendre le contenu captivant. Ajoutez à cela un cruel manque de rythme dans les échanges, des silences qui en disent long sur les choix de réalisation, et un jeu d’acteurs intrinsèquement trop faible pour rattraper le tout. Alors que le scénario aurait pu nous livrer quelques séquences absurdes bien menées, on se contente de quelques idées restées au simple stade de velléités.
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La caméra ne semble pas s’intéresser à la psychologie des personnages, à ce qui les constituent en tant que ratés de la banlieue de Las Vegas. On reste loin de ces hommes et femmes, ennuyés dans un premier temps, ennuyants en définitive.
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