Strictly Criminal est l’histoire de James Bulger. Dans les années 70 James « Whitey » Bulger passe un accord avec le FBI pour faire tomber la mafia italienne. De son côté le natif du sud de la ville agit à son aise en étant protégé par son statut d’informateur. En quelques années il devient le plus grand gangster de l’histoire d’Amérique.
James Bulger c’est 10 ans à Alcatraz et une place dans la liste des 10 personnes les plus recherchées par le FBI. Le film de Scott Cooper s’inscrit dans la lignée des films de mafia de Scorsese (Les Affranchis, Les Infiltrés). Pas d’Italiens mais des Irlandais du sud de Boston. Alors que James Bulger est sorti d’Alcatraz il décide de régner sur toute la ville de Boston.
Lone Ranger et Mortdecai n’ont pas suffi à tuer la carrière de Johnny Depp. Vieilli et méconnaissable il livre une prestation parfaite dans le rôle du chef du gang « Winter Hill ». Lentilles bleues et cheveux plaqués en arrière l’acteur américain abandonne ses déhanchés « Jack Sparrow » et nous étonne avec un jeu sobre et millimétré. A ses côtés, Joel Edgerton assure le rôle de John Connelly l’ami de Bulger au FBI. Avec ses faux-airs de Joe Pesci (Les Affranchis, Casino …) Connelly est le seul personnage secondaire intéressant. Malgré un scénario extrêmement bien mené les autres personnages sont complètement sous-utilisés.
Kevin Weeks (Jesse Plemons) et Bill Bulger (Benedict Cumberbatch) ont le plus gros potentiel et sont donc les plus grosses déceptions de ce long métrage. Le reste de ce casting 5 étoiles ne s’en tire pas mieux, Dakota Johnson, Corey Stoll ou encore Kevin Bacon sont totalement invisibles.
Dans Strictly Criminal, Johnny Depp revient en pleine lumière et se place dès maintenant dans la course aux Oscars. Il pourrait même court-circuiter Leonardo DiCaprio et The Revenant.
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