Avec Parenthèse, Bernard Tanguy nous livre une comédie comme on en connait déjà tant, prévisible et drôle par épisodes, peu réflexive mais poétique.
Raphaël, bientôt la cinquantaine, marié et père de famille décide de s’acheter un magnifique voilier afin d’emmener ses deux meilleurs amis en croisière. L’objectif : renouer avec leurs passés de jeunes séducteurs, et passer un bon moment entre potes. A bord du navire, personne ne sait naviguer. Bloqués, ils finiront par embarquer deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années à bord, avec qui ils vont rapidement retrouver une seconde jeunesse.
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La mise en scène ne peut-être que réussie lorsque l’on connait le situation des trois protagonistes principaux. Raphaël est marié mais totalement soumis à sa compagne, une femme politique souvent absente. Alain, interprété par Gilles Gaston-Dreyfus, est quant à lui divorcé de longue date et totalement hypocondriaque. Patrick est, de son côté, une sorte de séducteur raté/célibataire endurci qui ne vit qu’à travers des techniques de drague toutes plus ridicules les unes que les autres.
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Si l'on passe un bon moment, le film n’a rien de révolutionnaire : Parenthèse est une comédie classique et attendue entre romantisme, humour et amitiés. On imagine d’ailleurs assez rapidement l'issue cette comédie rythmée par une musique du groupe Stupeflip. S'il est bien senti, Parenthèse semble préférer l'humour un peu simple à la réflexion...