Quelle énorme déception que Le Chant du Merle. Une romance inintéressante et molle dans laquelle une âme en perdition, Aurélie, jouée par Adélaïde Leroux, va tomber amoureuse d'un vendeur itinéraire nommé François et incarné par Nicolas Abraham. Une film d'une heure quinze s'enfonçant dans l'ennui jusqu'à un dénouement des plus ridicules.

Aurélie est un personnage mal écrit. Malgré le jeu de Leroux jamais celle-ci n'arrive à rendre son personnage attachant ou faire partager ses émotions. Celle-ci apparait antipathique, naïve, incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Sa rencontre avec Nicolas ne va pas arranger les choses. Grande gueule limite irritant, séducteur mystérieux dont le "charisme" et la "force de persuasion" vont convaincre Aurélie de se laisser mener à la baguette, Nicolas va perturber la vie d'Aurélie. Après une rencontre - pas si mauvaise - pendant laquelle l'homme séduit avec beaucoup de répartie la jeune femme dans un bar, Le Chant du Merle part dans tous les sens.

Entre une amitié qui ne sert en rien le récit avec un homme âgé ayant des troubles de la mémoire, par ailleurs très mauvais acteur et récitant son texte de manière théâtrale, et les cours d’ornithologie, Frédéric Pelle pense épaissir Aurélie mais ne fait qu'alourdir son récit. La cerise sur le gâteau reste une fin absolument inattendue puisque ridicule et tirée par les cheveux. Le Chant du Merle est donc une déception. Inutile de développer beaucoup plus : le film ne durant qu'un peu plus d'une heure vous pourrez juger par vous-même. La bande-annonce reflète par ailleurs beaucoup le film.

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