UNTITLED MAGAZINE
Dans son nouveau film "La Crème de la Crème", le réalisateur Kim Chapiron met en scène des étudiants d'une grande école de commerce.
© Wildbunch.
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Dan (Samuel Blumenthal), Kelly (Alice Isaaz) et Louis (Jean-Baptiste Lafarge) ont intégré la plus grande école de business. En première et deuxième années en école de commerce, ils sont conscients qu'ils portent une pression importante sur leurs épaules et qu'ils seront peut-être à la tête des plus grandes entreprises du pays. Dan, Kelly et Louis ont un seul projet en commun : développer un réseau de prostitution dans leur grande école selon une logique implacable : plus un garçon côtoie des jolies filles, plus les filles sont attirées par lui et meilleur est sa réputation au sein de l'école.
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Avec de l'intelligence et de la séduction, les trois jeunes arrivent à convaincre des jeunes filles fauchées de débarquer sur leur campus chaque soir. Leur mission ? Pratiquer la prostitution de luxe et en contre partie gagner une partie de l'argent engrangée. Kim Chapiron met en scène ces jeunes qui sont devenus proxénètes seulement en appliquant les lois du marché qu'on leur enseigne. Le réalisateur suit, de très près, les faits et gestes des personnages pour nous permettre de mieux observer les réalités de la jeunesse d'aujourd'hui.
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Kim Chapiron excelle dans les scènes de fête. Les étudiants ne sont pas des caricatures et campent leurs rôles avec justesse. Chapiron réalise un portrait assez complet de notre jeunesse française. Jouant sur les codes et les stéréotypes, la Crème de la Crème n'est pas là pour donner une leçon. Il ne faut pas oublier qu'on est dans un film, que l'on jongle entre vérité et fiction.
Un long-métrage qui permet de découvrir trois jeunes acteurs qui feront bientôt parler d'eux : Alice Isaaz, Jean-Baptiste Lafarge et Thomas Blumenthal.
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