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Critique : Jimmy’s Hall, un film de Ken Loach

30 juin 2014, par Untitled Magazine

1932 – Après un exil de 10 ans aux Etats-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s’occuper de la ferme familiale. L’Irlande qu’il retrouve, une dizaine d’années après la guerre civile, s’est dotée d’un nouveau gouvernement.

© DR. Tous les droits réservés. © DR.
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Tous les espoirs son permis. Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l’Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le « Hall », un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier ou discuter. A nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont pas toujours du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.

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 Sélectionné en compétition officielle lors du dernier Festival de Cannes, comme l’avant dernier, ce nouveau film de Ken Loach nous fait voyager au fin fond d’une Irlande en transition. Les jeunes veulent retrouver l’insouciance d’avant la guerre avec des chants, des danses… Le retour de Jimmy Gralton dans le Comté annonce le retour de cette joie.

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Interprété par Barry Ward, Jimmy Gralton rentre au pays avec un regard neuf sur son pays et son nouveau fonctionnement. Jimmy retrouve ses anciens amis et surtout Oonagh, son ancien amour. Mariée et mère de famille, elle n’a pas oubliéJimmy et fait son possible pour l’aider à restaurer le vieux Hall. Comme d’autres habitants du Comté, elle y donne des cours, participe à des réunions et surtout, reprend la danse.

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Ce film donne envie de partir à la découverte de cette Irlande verdoyante qui se reconstruit. L’Eglise y a une importance primordiale. Par ailleurs, le Père qui gère le Comté, règne et devient vite un ennemi de Jimmy et ses amis.

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On se prend d’affection pour tous les habitants du Comté qui se rebellent face à ces forces religieuses et militaires. C’est un film juste et bien sûr, brillamment réalisé. Par ailleurs, le scénario est signé Paul Laverty. Tiré de l’histoire vraie de Jimmy Gralton, ce film est à ne pas rater et sort en salles le 2 juillet.




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