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Critique : « Five », un film de Igor Gotesman

31 mars 2016, par Untitled Magazine

Pierre Niney, accompagné de quatre potes, revient avec une comédie autour d’une belle histoire d’amitié.

Les cinq amis d’enfance ont un seul et même rêve : habiter en colocation. Lorsque l’occasion se présente à eux, le groupe, composé de Vadim, Julia, Nestor et Thimothée, n’hésite pas une seconde, surtout quand Samuel décide d’assumer la moitié du loyer de l’appartement. Mais à peine l’emménagement fini, les problèmes s’accumulent. Et soudainement, Samuel se retrouve sans ressources financières. Son père, ayant appris qu’il avait délaissé ses études de médecine au profit du théâtre, décide de lui couper les vivres. Mais Samuel décide de ne rien dire aux autres et de continuer à assumer les frais en vendant de l’herbe. Mais tout dégénère, et Samuel se retrouve obliger de se tourner vers sa seule famille : ses amis.

Après avoir collaboré avec Pierre Niney sur la série « Casting » sur Canal + et son premier long métrage, Igor Gotesman se lance dans le cinéma. A la fois réalisateur et acteur, il se lance dans une comédie autour d’une belle histoire d’amitié. Cette joyeuse bande de potes ne semblent plus être des ados, mais ne sont pas pressés d’entrer dans la vie adulte. S’inspirant des films de Klapisch et de Judd Apatow, il restitue parfaitement l’esprit et la vie de ces adolescents.

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Sans surprise, Pierre Niney endosse le rôle de pivot de cette bande de potes. On vit, avec lui, les nombreuses cachotteries de son personnage et sa peur de décevoir. Cette peur de « perdre sa place » au sein du groupe, on la ressent aussi avec lui. La très bonne réalisation d’Igor Gotesman nous transporte à travers tous les états, les lieux, on partage l’angoisse et la solitude mais aussi les fêtes et les moments entre potes.

Mais la grande performance de Pierre Niney, n’efface pas pour autant les talents d’acteurs des autres personnages. Ce qui est intéressant dans ce premier film, c’est le rôle singulier et attachant de chacun. Leur complémentarité des personnages, la synergie, leur identité est déjà crée. Cette bande de potes, ont y croirait hors du film. L’identification est alors possible, on entre pleinement dans le film. On ferait presque partis de cette joyeuse bande de potes.

On se laisse aussi entrainer par une bande son originale, composée par Gush, un groupe français à mi chemin entre le funk et l’électro et le générique de fin réalisé par le rappeur Nekfeu. On rit tout au long du film. Du début à la fin, les dialogues ne sont pas plats. Les acteurs se répondent en « punchlines » et les rires se font entendre dans la salle.




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