Fastlife : Aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres, telle est la devise de Franklin. Franklin est un trentenaire mégalomane obnubilé par l’envie de briller à n’importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vivre la fastlife.
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Pour ce premier film en solo, Thomas Ngijol livre deux prestations qui valent le coup de se déplacer. Réalisateur et premier rôle, Thomas Ngijol interprète Franklin, un (ancien) champion qui a brillé. Aujourd’hui, il se retrouve face à la jeune génération. Complètement dépassé, il va d’échec en échec. Le ton se veut bien évidemment grave mais c’est sans compter sur le talent de Thomas Ngijol qui a su s’entourer d’un excellent casting. On note l’étonnante prestation d’Olivier Marchal qui est le plus beau des rois du poulet rockeur. On découvre également Yazid Aït Hamoudi qui joue Samir, le bon pote qui reste malgré les galères.
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Dans ce film, on suit « le début de la fin » ou quand les sportifs, à peine trentenaire, doivent penser à raccrocher. Cette notion est véritablement bien retransmise. On se prend d’affection pour Franklin qui pète les plombs. Entre la pression des médias, des agents, des annonceurs, du public et celle que le personnage se met à lui-même, on suit une transition humaine rocambolesque. Bien sûr, on rit, même beaucoup et il n’y a aucun doute que certaines répliques vont devenir cultes.
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