L’été arrive à Montauban, avec les vacances, les barbecues… et le « Triathlon de l’été, compétition populaire télévisée. Christian, divorcé et commercial aux petites combines, n’a d’autre joie que sa fille de 12 ans. Par amour pour elle et pour racheter tous ses petits mensonges, il accepte de participer à ce grand rendez vous sportif. Le jour où il rencontre Christine, mère célibataire et enceinte, tout semble concorder pour que Christian prenne un nouveau départ.
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Une ville provinciale ensoleillée, un quartier tranquille, une famille moderne, un club de majorettes… Du goudron et des plumes nous emmène dans un voyage aussi commun que sans surprise. On se surprend cependant à sourire (quelque fois) devant le père amoureux de son jardin, joué avec brio par Daniel Prévost, un coach un peu spécial, le voisin qui bégaie ou la voiture ornée d’un insecte géant. Les seconds rôles sauvent l’histoire. Du goudron et des plumes ferait un excellent téléfilm. Tout y est. Bien que l’on apprécie le couple formé par Isabelle Carré et Sami Bouajila, leur avenir n’est guère surprenant, comme le reste de l’histoire.
On ne s’ennuie pas vraiment, c’est un film qui se regarde devant la télévision et en famille. C’est une jolie histoire, comme toutes les autres. Ce dont on ne peut en revanche pas se passer, c’est de la réalisation. Les effets voulus par le réalisateur dynamisent le film. On adore le ballet des tondeuses ainsi que le combo entre le rameur dans le garage et les coureurs.