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Critique : A tout jamais, un film de Nic Balthazar

12 mars 2015, par Untitled Magazine

Le film de Nic Balthazar retrace la vie et la combat pour l’euthanasie de Mario Verstraete, un Belge atteint de la sclérose en plaque.

A tout jamais

Thomas, Mario, Lynn et Speck forment une bande de joyeux drilles, jeunes, un peu dingues et révolutionnaires. Le temps passe et chacun suit son chemin. Mario se marie, a un enfant, puis divorce, avant qu’on lui diagnostique une sclérose en plaques. Chaque jour, son état se détériore, chaque jour, il perd un peu de l’indépendance qu’il chérit tant. Encore animé par les convictions politiques de sa jeunesse, il se lance dans une lutte pour que soit reconnu en Belgique le droit à l’euthanasie. A tout jamais est basé sur des faits réels, Mario Verstraete ayant existé et lutté en faveur de la loi sur la fin de vie.

Le film commence en 1985. On découvre Mario et ses amis, animés par un sentiment de révolutionnaires. Très vite, l’accent est mis sur l’amitié qui lie Thomas et Mario. Ils sont dragueurs et dotés d’un sens de l’humour à toute épreuve. Le film se poursuit avec le mariage de Mario, la naissance de son fils, Milan, et son divorce. Ses amis sont toujours à ses côtés. En 1995, les premiers signes de la maladie apparaissent. Très vite, le corps de Mario change. Il est en béquilles ou en fauteuil. Alors que son état se dégrade, il devient le visage de la lutte en faveur de l’euthanasie.

A tout jamais

La mort de Mario devient un sujet à part entière dans ce film bien qu’il ne soit pas un étendard pro-euthanasie. A tout jamais aide le spectateur à faire la différence en l’euthanasie et le suicide précise Nic Balthazar, le réalisateur. C’est le thème du film. Du discours de Mario devant le Sénat au vote de la loi pour la fin de vie, le combat  continue. Il est entouré de ses amis, de son fils, de ses parents, venus vivre chez lui. Le film s'achève sur la mort de Mario.

La prestation des acteurs dans les rôles de Mario (Koen de Graeve) et de Thomas (Geert Von Rampelberg) est juste. Par ailleurs, Koen de Graeve a perdu près de 30 kilos pour son personnage. Entre rire et pleurs, le spectateur découvre l'histoire et le combat de Mario.




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